Une coupe du monde sans Philip Roth, quelle tristesse
Si la coupe du monde 2014 au Brésil avait bien démarré grâce à la sortie du roman de Milan Kundera, « La fête de l’insignifiance », la coupe du monde en Russie, à l’inverse, s’annonce très mal : Philip Roth est mort. Seule la première coupe du monde, en 1930, ne s’est pas déroulée du vivant du géant de Newark.
Des bleus en deuil
Pour les bleus, c’est très difficile à vivre. Philip Roth est l’écrivain préféré des joueurs français, sans doute parce que tous ses romans ont été écrits par un ancien joueur de l’équipe de France. On se souvient aussi que son roman « Professeur de désir » était le livre préféré à Clairefontaine avant la coupe du monde au Brésil en 2014.
Didier Deschamps, qui partage la tristesse des joueurs, veut éviter que le choc ne nuise à la performance de l’équipe de France. Déjà, certains joueurs auraient refusé d’assister à des séances vidéos tactiques pour relire « La Contrevie ».
Enseigner l’histoire
Pour changer les idées de ses joueurs et les remettre au travail, Deschamps a donc décidé de leur enseigner l’histoire. L’idée est de les éloigner un peu de la littérature tout en nourrissant leur énorme curiosité intellectuelle. Après avoir consulté des spécialistes, l’histoire chronologique et un peu rance, idéologique, centrée sur le récit national, a été écartée. Les joueurs étudient une histoire pour les jeunes, l’histoire de la seconde guerre mondiale par Sam, publiée sur le site La Gazette de l’étudiant par Sam.
Ce n’est pas le Pérou
Avant d’affronter au premier tour le Pérou, les bleus vont ainsi pouvoir connaître mieux l’histoire de la seconde guerre mondiale, le gaullisme, la résistance et la libération. Ce n’est peut-être pas le Pérou mais c’est déjà beaucoup.
Mens sana in corpore sano.
Panthéon Foot 