Nous comptons parmi les plus sincères admirateurs d’Arsène Wenger. C’est pourquoi nous déplorons qu’il persiste dans un rôle qu’il ne peut plus habiter.
Voilà plusieurs saisons que les performances d’Arsenal déclinent. Selon la pure logique sportive son entraîneur mythique, notre idole Arsène Wenger, aurait dû en payer les conséquences et quitter ce poste où il a connu tant de succès.

Une porte de sortie lui a été offerte en 2016 avec sa miraculeuse deuxième place derrière Leicester. Ce classement flatteur (qui dissimulait en réalité un total de points en retrait par rapport aux années précédentes) lui aurait permis de partir sur une note quasiment positive. Il n’a pas saisi l’occasion et la saison 2016-2017 fut la saison de trop : sans qualification pour la Champions League elle mettait fin à une série unique au Monde de 20 ans au plus haut niveau européen.
Le maintien d’Arsène Wenger à son poste, illogique au vu des performances de son équipe, s’explique peut-être en partie par les trophées glanés ces dernières années. Trois Coupes d’Angleterre et autant de Community Shields en quatre ans auront sans doute pesé pour son maintien.

Une remarque à ce sujet : ces trophées ont été en grande partie obtenus contre Chelsea, un Chelsea relativement peu réactif en finale de la Coupe l’année dernière, comme ensuite lors du Community Shield. Un peu comme si son pire adversaire maintenait Wenger à la tête d’Arsenal pour continuer à s’en amuser, dans un cruel jeu du chat et de la souris.
Une telle manigance peut paraître absurde mais s’il est un homme sur terre qui en est capable c’est bien le diabolique Jose Mourinho, qui a comme par hasard connu sa première défaite contre Arsène Wenger lors du Community Shield de 2015. Un trophée dont il n’avait que faire mais qui permettait à Wenger de durer.

Comme on le voit ils sont aussi capables de rigoler ensemble.
Notons que cette année encore Chelsea a donné un petit coup de main à Arsène Wenger en perdant de manière inattendue la demi-finale de League Cup contre les gunners. Mais ce fut en vain car Arsenal a ensuite logiquement perdu la finale contre Manchester City et l’arbitre.
Cette saison finira donc de manière encore plus triste que la précédente, la qualification pour l’Europa League faisant office maintenant non plus de lot de consolation mais d’ultime objectif pour le club. Et les espoirs d’une réussite dans cette même compétition cette année ont encore une fois été ruinés par un tirage au sort calamiteux : avec le Milan AC, Arsenal rencontre de nouveau dès les huitièmes de finale l’un des favoris de la compétition.
Arsène Wenger devrait ouvrir les yeux et constater que tout se ligue aujourd’hui pour lui signifier qu’il doit passer la main. Il ne lui reste qu’à trouver celui qui sera digne de reprendre ce poste où il a accompli tant d’exploits. La candidature de Thierry Henry semble se profiler. Il ferait un candidat idéal pour reprendre une charge maintenant trop lourde pour celui qui fut son maître.

Le grand Corneille (adepte du beau jeu) aurait apprécié et il aurait célébré ce passage de témoin comme il le méritait :
Et toi de mon coaching glorieux instrument
Mais en fin de carrière inutile appointement
Club jadis tant à craindre, et qui, sans référence
N’a plus vraiment d’attaque et n’a pas de défense
Va, quitte désormais le derniers des Frenchies
Passe pour l’emporter dans les mains de Titi.
(Rappelons pour les plus jeunes ce que Corneille fait dire à Don Diègue, désespéré de n’avoir pu faire face à son rival, et qui va transmettre son épée à son fils Don Rodrigue pour qu’il le venge)
Et toi, de mes exploits glorieux instrument,
Mais d’un corps tout de glace inutile ornement,
Fer, jadis tant à craindre, et qui, dans cette offense,
M’as servi de parade, et non pas de défense,
Va, quitte désormais le derniers des humains,
Passe, pour me venger, en de meilleures mains.

Wenger is gone and will not stand tall again. The is too much for him to bear as the coach
J’aimeJ’aime
A quand au PSG ?
J’aimeJ’aime