Merci Paris !

Oubliez le Brexit et Trump

Il faut remonter aux temps bibliques et à l’incroyable ouverture de la mer rouge devant Moïse pour trouver un évènement aussi stupéfiant que l’élimination du PSG, 6-1, au Camp Nou, au bout du bout du temps additionnel.

Le 8 mars 2017, les Dieux ont ouvert la mer devant l’armée barcelonaise et les parisiens ont été engloutis par les flots.

Merci Paris

Les parisiens ont donc sombré. Mais même s’ils ont reculé, même s’ils ont perdu des ballons, même si nous sommes déçus, remercions-les. Vaincus, mais debout, en hommes.

Il restera une seule chose du match ce soir : le PSG a obligé Barcelone à réaliser le plus grand match de son histoire, sans doute un des plus grands de l’histoire du football.

Après le match parfait du Parc, il y a trois semaines, il fallait à Barcelone un alignement des planètes pour renverser la table. Deux premiers buts étranges, pleins de rebonds favorables, puis un pénalty gag obtenu sur une glissade parisienne. A 3-0, Barcelone n’avait pas encore marqué un joli but. Les Dieux étaient donc bien catalans. Puis, malheureusement pour Paris, il y a eu le talent de Neymar et encore un peu d’intervention divine avec un pénalty généreusement accordé sur la nième tentative de chute de Suarez.

Les parisiens auraient pu, auraient dû, passer quand même, puisque Cavani et Di Maria ont raté deux face à face avec le gardien pour revenir à 3-2, mais peu importe, avec des si, on mettrait Paris en bouteille.

Alors merci aux parisiens, merci de nous avoir fait vivre des moments de football du niveau de Séville, de la Bulgarie de Kostadinov, de Saint-Etienne contre Kiev ou du barrage de coupe du monde contre l’Ukraine. Nous ne joindrons pas nos voix à ceux qui déjà vous accusent, vous critiquent, vous moquent, souvent les mêmes, d’ailleurs, que ceux qui vous adulaient après le match aller.

Vous avez perdu. Merci quand même.

Vos deux matchs démontrent que le football est le plus grand sport et qu’il n’est pas près d’être détrôné.

Les vrais perdants sont…

Il y a de vrais perdants ce soir. Mais les vrais perdants, ce ne sont pas les joueurs ou les supporters parisiens qui souffrent et viennent de connaître une des plus grandes émotions de leur vie. Non. Les vrais perdants ce sont les gens qui n’aiment pas le football et qui se privent stupidement de ce spectacle magnifique et gratuit, plus beau, plus vrai, plus fort que la vie elle-même.

Bravo champion
Bravo champion

3 commentaires

  1. Merci pantéhon Foot surtout !!
    Grâce aux analyses fines et exclusives que Panthéon Foot propose depuis des années, j’ai pu anticiper ce résultat et arrondir mes fins de mois (à 15 contre 1^^)…
    En effet, quelques années en arrière, lorsque j’étais jeune et plein d’entrain, je pensais que l’équipe la plus forte l’emportait (et que le hamster Kiki était parti dans une ferme à la campagne pour sa retraite…)
    Bien sûr j’avais entendu des histoires de sac de billets dans les jardins de belle-mère dans le Nord, mais je considérais qu’il s’agissait d’épiphénomènes liés à la présence corruptrice de ministre dans le foot.
    Mais aujourd’hui grâce à Panthéon Foot, j’ai compris que le Foot était une extension du marché unique géré comme une institution de l’union européenne; avec toute la transparence, l’humilité et l’honnêteté qui s’y attache.
    Comme l’union européenne, l’UEFA appartient donc à l’Allemagne.
    Et les allemands sont des être froids, lourds, près de leur sous et qui détestent l’imprévu..
    Au vu des prestations du PSG depuis le début de la saison, personne n’avait imaginé que le Barça pouvait s’incliner lourdement au parc…..Donc rien n’avait été organisé, aucune consignes passées…
    Alors qu’il a été décidé à munich en septembre une victoire finale du Bayern contre le Barça( c’est leur tour cette année) et un ballon d’or pour Neymard.
    Pour les matchs retour du Bayern et du Barça, rien n’a donc été laissé au hasard.
    Pour Arsenal, c’était plus facile (avance du match aller, Ozïl..) : au cas où arsenal enflammerait le match, il suffirait d’un petit péno refusé dans un sens, inventé dans l’autre assortit d’un carton rouge pour leur faire comprendre l’inutilité de leur combat..
    Pour Paris, il ne fallait pas lésiner sur les moyens : pas moins de 5 arbitres allemands ont été dépéchés de Germania, interdiction de ralentis sur les actions litigieuses du barça, aucun commentaire à la tv sur l’arbitrage à la limite du comique..
    De la bien belle ouvrage !!

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