Par MAL, Benlosam et toute la rédaction de Panthéon Foot – enquête en collaboration avec les plus grands magazines américains, italiens, espagnols et tunisiens
Plus encore que le PenelopeGate en France, l’ÖzilGate sucscite indignation et écœurement au Royaume Uni.
C’est le journal satirique « The Chained Duck », qui paraît every Wednesday, qui a sorti l’affaire, juste après la défaite 5-1 d’Arsenal à Munich: le footballeur allemand Özil aurait occupé un emploi fictif à Arsenal depuis 4 ans, celui de milieu de terrain offensif. Il aurait touché jusqu’à 20 millions de livres, sans qu’aucune preuve convaincante de son travail n’ait pu être trouvée pour le moment.

Wenger dans la tempête médiatique
Ces faits choquent dans un pays, où, contrairement à la France, on ne plaisante pas avec les passe-droits.
Beaucoup pensent que le Français Arsène Wenger, soupçonné d’avoir décidé cet emploi fictif, ne pourra se maintenir.

Pas de plan B
Le coach français se défend en rappelant la présomption d’innocence, en soulignant qu’il possède un contrat légitime avec le club, et qu’il n’y a de toute façon aucun plan B.
Thierry Henry est pressenti pour le remplacer, mais il est trop jeune, n’a pas encore son diplôme d’entraîneur, et surtout, font remarquer perfidement les proches de Wenger, il a lui-même occupé un emploi fictif à Barcelone de janvier à juin 2010.
Rumeurs conspirationnistes
Dans le clan de l’entraîneur alsacien, on s’étonne du timing des révélations du « Chained Duck ». Le tabloïd « The Sun » s’apprêtait en effet a publier des photos compromettantes des parties fines que la reine Elisabeth II organise à Buckingham Palace : on insinue que la couronne avait intérêt a allumer un contre-feu.

L’ÖzilGate : 2 poids 2 mesures ?
En Allemagne, on n’apprécie pas du tout le traitement médiatique infligé au joueur allemand. Bild, le quotidien d’outre Rhin, remarque que le « Chained Duck » saucissonne ses révélations pour faire de l’audience, et écrit (-et nous l’en remercions- ) « L’excellent site français d’humour, de foot et de réflexion, Panthéon Foot, avait révélé l’affaire depuis des années, sans qu’aucun média britannique ne se saisisse du scandale jusqu’à cette semaine. On peut avoir des doutes sur le timing de ces révélations. »
Très remontés, les allemands pointent un « deux poids deux mesures », d’autres footballeurs, comme l’Espagnol Fernando Torres à Chelsea, ont bénéficié d’emplois fictifs à Londres pendant des années sans que cela suscite le moindre scandale, relèvent-ils, amers.

Des répercussions sur le Brexit ?
L’ÖzilGate devrait rendre les négociations du Brexit beaucoup plus difficiles. Les Allemands ont signalé a Theresa May qu’ils ne feraient aucune concession tant que la présomption d’innocence de leur joueur (qui n’a toujours pas présenté de preuve convaincante de son emploi) ne serait pas respectée. Un diplomate britannique, croisé hier dans un bar gay de South Kensington, nous a confié, off the record : « Cet ÖzilGate est une catastrophe, le climat des relations avec l’Allemagne n’a pas été aussi mauvais depuis l’été 1940 ».

Le jeu du populisme
Pendant que les médias ne parlent que de l’ÖzilGate, les populistes attisent les flammes en se frottant les mains. Il est urgent qu’Arsenal prenne une décision pour redonner confiance a une société blessée, sous peine de voir, bientôt, dans 13 ans environ, le retour des années 30.

Excellent !! 🙂 🙂
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