Arsenal encore ridicule contre Chelsea – Arsène doit s’inspirer du très bas niveau

C’est dans la défaite que l’on apprend vraiment. Grand spécialiste de la chose Panthéon Foot se croit donc autorisé à donner son avis à Arsène Wenger : il ne fallait pas sortir Giroud.

Une petite mise au point avant tout. Nous admirons Arsène Wenger, c’est notre référence et la devise que nous partageons avec les supporters d’Arsenal – « In Arsène we trust » – le hisse presque au niveau d’un Dieu. Peut-on donner un conseil à un Dieu ? Peut-on même lui parler ? Pour nous oui, selon la tradition talmudique qui voit le vieux sage comme le plus modeste tailleur discuter d’égal à égal avec le tout puissant et négocier avec lui l’interprétation de la Loi. Reconnaissons que cela vaut mieux que d’appliquer sans nuance ce que l’on a cru comprendre de ses injonctions.

Donc oui, en tant que joueurs du Panthéon FC (équipe dont nos lecteurs ne peuvent plus ignorer l’existence) nous osons nous adresser à Arsène Wenger, pour lui transmettre ce que nous avons appris de nos nombreuses défaites (déjà 12 cette saison en à peine 12 matchs). Mais nous n’irons pas jusqu’à l’impertinence. Notre idole a connu aussi la défaite (moins que nous mais quand même) et son savoir est immense. Nous ne lui proposerons donc que les enseignements tirés de nos défaites les plus spectaculaires.

Wenger est un Dieu, aussi vrai que Mourinho est le diable ... et bientôt même un Red Devil ?
Wenger est un Dieu, aussi vrai que Mourinho est le diable, ce qui ne fera plus de doute quand il aura rejoint les Red Devils

Il en est ainsi d’une défaite subie il y a quelques années contre une équipe moins bien classée que nous (il y en eut) et qui jouait à 9 (neuf) alors que nous étions bien 11. Nous avons mis beaucoup de temps (un peu plus de 90 minutes) à saisir leur tactique et à comprendre comment ils avaient géré notre surnombre. C’est très simple : ils balançaient par dessus le milieu de terrain. Nous jouions à peu près en 4-3-3, eux jouaient en 4-1-3. Ils étaient nettement moins présents au milieu mais le ballon n’était jamais dans cette zone. Dès qu’ils le récupéraient ils le balançaient dans notre surface. Leurs attaquants étaient alors aussi dangereux que s’ils avaient joué à 11.

Comment Arsène Wenger a-t-il réagi à la triste expulsion de Peer Mertesacker ? Faute d’avoir fréquenté le Football Loisir (championnat du lundi soir) il a commis l’erreur de sortir Giroud. Il a gardé en attaque Walcott et Campbell, et au milieu Ozil, Ramsey et Flamini. S’il avait connu comme nous la douleur de la défaite à 11 contre 9 il aurait su que le sous-effectif se gère assez efficacement à grands coups de dégagements de bûcheron dans la surface adverse. Surtout quand on dispose avec Giroud d’un avant-centre capable de prendre n’importe quel ballon de la tête et de concrétiser l’occasion la plus ténue.

Au lieu de cela il a conservé des manieurs de ballon, des joueurs techniques et rapides dont la valeur ajoutée (quand elle est au rendez-vous) est de construire de belles actions et de prodiguer de jolies passes pour leur attaquant. Mais sans attaquant au bout de l’action cela ne sert à rien. Combien de fois a-t-on vu au cours de ce match les milieux d’Arsenal commencer un mouvement sans l’achever, avant de perdre le ballon misérablement ? Sans vouloir manquer de respect à Ozil et Ramsey, ils ont beaucoup tricoté aux abords de la surface sans jamais mettre leurs attaquants sur le chemin du but. D’où cette défaite 1-0.

Le souriant Cazorla était absent mais voilà qui illustre comment un joueur peut tricoter sans efficacité
Le souriant Cazorla était absent mais voilà qui illustre comment un joueur peut tricoter sans efficacité

Seul Flamini a réussi à se trouver en position favorable, malheureusement sans succès. Ajoutons au passage pour nourrir encore nos regrets que ces quelques occasions franches qu’il n’a pas pu concrétiser auraient valu autant de buts à un Giroud en grande forme et très motivé.

Arsène n’a plus rien à apprendre du haut niveau. Pour continuer à progresser il doit s’inspirer, avec notre collaboration, du plus bas niveau qui soit.

 

 

1 commentaire

  1. Comme dans tous les grands matchs, Özil n’a pas seulement été mauvais, il a été inexistant. Quant à Ramsey, il a perdu tellement de ballons qu’Arsenal a dû en racheter.
    Wenger doit d’autant plus s’inspirer du très bas niveau que cette équipe est d’un niveau lamentable. A Stoke, déjà, le nul était miraculeux, incapables de deux passes de suite, les gunners faisaient peine à voir – et pourtant leur pire joueur, le lent et insignifiant Özil, ne jouait pas.
    Bientôt Arsenal va battre le record de la plus grosse défaite en champion’s league contre le Barça. Ce sera horrible. Les gunners aujourd’hui, ce sont les subprimes du début 2007.

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