Un ami proche a malheureusement dû subir une ablation complète de la verge et des testicules, pour des raisons médicales. Pourtant il m’a affirmé procurer des orgasmes plus violents que par le passé à ses partenaires féminines. Parce qu’il n’a plus rien entre les jambes, il est obligé d’innover, d’être créatif. Il invente des choses si belles que les femmes l’adorent.
De la même manière, Giroud n’a jamais eu de pied droit. Il est obligé d’inventer l’impossible avec son pied gauche. Samedi aux Emirates contre Newcastle, lorsque le jeune et rapide espagnol Bellerin centra au premier poteau, n’importe qui, vous, moi, même Van Persie, aurait marqué d’un plat du pied droit.
Pas Giroud, le pauvre. Que faire sans pied droit ? Il fut obligé d’inventer une sorte d’aile de pigeon du gauche, improbable et impossible, qui atterrit dans la lucarne gauche du but de Newcastle.
Magnifique. 3-0. Deuxième but de Giroud après une jolie ouverture classique de la tête. Et le stade chanta pour la seconde fois « la la la la Giroud » sur l’air de Hey Jude.
Wenger un peu moins sous pression
Arsenal a donc gagné avec la manière contre un Newscatle privé de son meilleur joueur suspendu (Sissoko).
Après les injures proférées par les « away fans » à Stoke, Arsène a eu la satisfaction d’entendre dans le stade deux timides « There is only one Arsène Wenger ». Mais ils n’ont pas été repris par tout le monde. Et en rentrant après le match, devant le métro Highbury & Islington, j’ai vu ce drapeau anti Wenger :
Ce n’est pas le pied droit de Giroud qui sauvera Arsène. Victime d’une infirmerie trop pleine, avec notamment un Koscielny -indispensable à l’équilibre défensif- dont les tendons inquiètent, seul Sanchez, encore exceptionnel samedi, et les inventions forcées du pied gauche de Giroud, pourront peut-être encore permettre à Arsenal de terminer quatrième.
Mais on peut en douter.
Même mon ami qui a subi une ablation des parties m’avait avoué, juste avant sa mort (il s’est suicidé, l’avais-je signalé ?) ne pas toujours réussir à donner du plaisir aux femmes.