Valérie Trierweiler : François Hollande et le football

Le livre de Valérie Trierweiler est une véritable bombe à fragmentation, d’un niveau littéraire et philosophique bien plus élevé que ce que les moqueurs racontent. Panthéon Foot peut révéler à ses lecteurs des extraits exclusifs, que personne d’autre n’a publiés (et pour cause, nous venons de les inventer).

François change de costume

[…] J’ai toujours admiré chez François cette capacité extraordinaire à adapter son allure et sa manière d’être aux situations. Ainsi de cette soirée à la maison où après avoir rencontré Barak Obama, il a quitté son costume de Président de la République, et sans même prendre le temps de passer quelque chose par dessus son caleçon et son maillot de corps s’est affalé sur le canapé devant un match de football. C’était toujours avec le même plaisir que je retrouvais en lui l’homme du peuple qui incarne si bien le monde des petites gens. Comme je tardais à lui apporter son pack de bière et ses morceaux de fromage il a poussé ses habituels hurlements et en a profité pour m’apprendre quelques mots de ce vocabulaire populaire qu’il pratique si souvent à l’égard des femmes. […]

Des nourritures simples

[…] J’appréciais beaucoup dans ces circonstances son sens de l’organisation. Sa canette de bière posée sur le ventre, à côté du fromage, il plaçait à sa droite la réserve de canettes pleines et jetait à sa gauche les canettes vides. Elles laissaient à chaque fois de nouvelles tâches sur le canapé de même que les miettes de fromage qu’il écrasait sous ses fesses. Lorsque je lui en faisais affectueusement le reproche il me répondait, avec son merveilleux sens pratique, qu’il s’agissait du mobilier de la République et qu’on pouvait changer le canapé à chaque match. Mais toujours soucieux des deniers publics il n’en faisait rien et s’imposait de ne changer le mobilier du salon que tous les trois matchs. […]

Au Stade de France

[…] Lors d’un match au Stade de France, il a tenu à inviter des personnes modestes dans la loge présidentielle. Il s’est adressé à deux hôtesses d’accueil (il m’a assuré qu’elles avaient un salaire très modeste) et leur a proposé d’assister à une partie du match dans la loge. Par égard pour leur timidité il est resté seul avec elles en fermant les rideaux pendant toute la première mi-temps. Il a fait de même en deuxième mi-temps avec deux femmes de joueurs. Il m’a dit après qu’elles lui en avaient appris beaucoup sur le football, et j’ai bien reconnu là son éternelle envie d’apprendre. Ce match m’avait émoustillée mais ce soir là il ne s’est pas montré très vaillant. […]

François avec ses amis

[…] François est d’un naturel très social et l’amitié est une valeur importante pour lui. Il partageait souvent des soirées foot avec des amis et ils improvisaient des jeux toujours plus pittoresques. Ils s’amusaient par exemple à jeter de la bière sur l’écran, en essayant de viser l’arbitre ou un adversaire désagréable. Pour ma plus grande fierté mon François ne ratait jamais sa cible, même quand, pour rendre les choses plus difficiles, il avait bu préalablement plusieurs canettes à la suite. Il leur arrivait aussi de parler de choses simples, de sujets domestiques. Il m’arrivait ainsi de saisir des bribes de recettes de cuisine, des différentes façons de faire passer des poulettes à la casserole par exemple. Une autre fois un ministre avait évoqué la manière d’accomoder la morue en lui conseillant la sauce hollandaise. Je ne sais pas pourquoi mais ils avaient beaucoup ri. […]

Extraits malheureusement imaginaires du livre de Valérie Trierweiler « Merci pour ce moment »