Vanessa Paradis responsable de la défaite des bleus à Kiev ?

Depuis la défaite de vendredi lors du match aller, des explications sont avancées. Les joueurs n’auraient pas la bonne attitude. Ils ne seraient pas assez bons. Deschamps aurait commis des erreurs. Ce serait la pleine lune. Toutes ces explications sont convaincantes, mais inutiles car la vraie raison de la défaite, c’est Vanessa Paradis. Démonstration.

Dans un excellent numéro de l’équipe magazine consacré au funeste France – Bulgarie du 17 novembre 1993, il y a vingt ans jour pour jour, on apprend que les joueurs bulgares sont allés fêter le but de Kostadinov et l’élimination de Cantona, Papin, Ginola, Blanc, Desailly et Deschamps du mondial 94 aux Etats-Unis, en allant danser aux bains, la boite branchée parisienne*.

Et sur qui sont-ils tombés sur la piste de danse des Bains ? Je vous le donne en mille.

Vous avez deviné.

Vanessa Paradis.

Elle était aux bains et dansait avec son fiancé de l’époque, le chanteur américain Lenny Kravitz.

Vanessa Paradis élimine les bleus en 1993

Certains diront qu’il ne s’agit que d’une coïncidence. Or, vingt ans plus tard, Vanessa Paradis a sorti un nouvel album et elle vient justement de donner cette semaine une série de concerts au Casino de Paris. La semaine du barrage de la France. Nous pouvons donc écarter toute coïncidence. Vanessa Paradis est bien le chat noir des bleus.

Théorème 1 : lors des grandes éliminations de l’équipe de France, Vanessa n’est jamais très loin.

Ajoutons qu’elle s’est séparée de Lenny Kravitz et vient de se séparer de Johnny Depp.

Théorème 2 : les grandes séparations dans la vie sentimentale de Vanessa Paradis correspondent aux éliminations de la France.

Vanessa Paradis élimine les bleus en 2013

Les bleus n’ont donc aucune chance mardi, puisque Vanessa Paradis est à Paris. Ils devraient déclarer forfait pour le match retour. Certes, la dernière fois qu’une équipe française a perdu 2 à 0 à Kiev au match aller, elle s’est qualifiée 3 à 0 au retour. Mais c’était Saint Etienne en 1976. A à cette époque, Vanessa Paradis n’avait que trois ans, c’était donc plus facile.

Vanessa Paradis

Seule toute petite raison d’espérer encore, le tube de Lenny Kravitz, en 1993, au moment de France – Bulgarie, s’appelait « It ain’t over till it’s over » (Ce n’est pas fini tant que ce n’est pas fini). Une maxime que les bulgares avaient appliquée jusqu’à la dernière minute du match.

Il serait donc bon, vingt ans plus tard, que les bleus écoutent, avant le match de mardi,  la chanson de l’ancien fiancé de leur chat noir, Vanessa.

It ain’t over till it’s over.

 

* Comment Cathy Guetta, la physionomiste des Bains, a-t-elle pu laisser entrer les joueurs bulgares de 1993, malgré leurs coupes de cheveux horribles ? Le mystère reste entier à ce jour.

3 commentaires

  1. Une fois de plus Benlosam nous propose une analyse extrêmement sérieuse et fort bien documentée. Mais, désolé de le dire, une fois de plus Benlosam se montre trop timoré et ne pousse pas la réflexion jusqu’au bout.

    Il démontre avec pertinence comment à 20 ans d’écart Vanessa Paradis nous a éliminés des Coupes du Monde 1994 et 2014. Mais remontons encore 20 plus loin, que constate-t-on ? Vanessa Paradis est née le 22 décembre 1972. En plein milieu de la phase de qualification pour la Coupe du Monde 1974. Nous sommes alors dans un groupe de trois, avec l’Eire et l’URSS. Or après un bon résultat contre l’URSS (victoire 1-0 le 13 octobre 1972), la France connaît une série malheureuse contre l’Eire : défaite en Irlande le 15 novembre 1972 (2-1) puis nul à Paris le 19 mai 1973 (1-1). Ces deux matchs nous condamnent, nous serons éliminés après une dernière défaite en URSS.

    Or ces deux matchs fatidiques sont situés, comme par hasard, de part et d’autre de la naissance de Vanessa Paradis. Nous sommes des gens sérieux, nous ne croyons pas au hasard, et pour nous l’influence de Vanessa Paradis est une évidence.

    Ajoutons, pour ceux qui auraient la mémoire courte, que l’URSS, vainqueur de notre groupe, ne se qualifiera finalement pas pour la Coupe du Monde 1974 : ils refuseront d’aller jouer le match de barrage contre le Chili. On peut dire ce qu’on veut, mais ces gens là avaient des convictions.

    J’aime

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s