Les bleus peuvent gagner la prochaine coupe du monde au Brésil s’ils suivent les recommandations de Panthéon Foot. Les voici pour vous en exclusivité.
Faut-il garder la génération 1987, les fameux Benzema, Ben Arfa, Nasri, Ménez ?
Oui. Nous n’avons pas vraiment le choix. La génération 1988 est trop jeune et inexpérimentée. La génération 1986, au contraire, trop fatiguée par l’âge, a du mal à cacher ses varices et ne tient pas un match.
Surtout, ne l’oublions pas, 1987, c’est la sortie du meilleur album de Prince, Sign of times. Alors franchement, soyons indulgents avec cette génération.
Y a-t-il un problème Nasri ?
Nasri est aujourd’hui victime d’un lynchage à l’échelle nationale. A écouter les commentaires des journalistes, des politiques, des auditeurs qui s’expriment à la radio, on pourrait croire que Nasri est un mélange de Landru, Pol Pot et Harald Schumacher.

Il a commis une erreur mineure. Sachons lui pardonner. Nous ne pardonnerons jamais, en revanche, à Landru, Pol Pot et Harald Schumacher.
Faut-il changer Laurent Blanc ?
Clairement non.
Presque toutes les expériences de remplacement de footballeurs ou d’entraîneurs par des sosies se sont, on le sait, soldées par des échecs lamentables, comme nous l’avons déjà écrit en 2010.
Que l’on songe à la catastrophe du remplacement, en 2010, de Thierrry Henry, un des plus grands attaquants du monde, par un sosie à peine crédible pour s’échauffer avec son bonnet au bord du terrain!
On l’a oublié, mais Laurent Blanc, lui-même, avait été remplacé par un sosie, très mauvais entraîneur, en janvier 2010, pour une période de 6 mois. Bordeaux, jusque là en tête du championnat, enchaînait ensuite les défaites et terminait dans les profondeurs du classement.
Au total, très mauvaise idée de changer Laurent Blanc.
Gardons le vrai.
Faut-il jouer en 4-4-2, 4-2-3-1 ou 4-3-3 ?
Tous les techniciens le disent : le système de jeu n’est pas très important ; ce qui compte, c’est l’animation sur le terrain.
De même, tous les spécialistes des bar-mitzvah le savent. Une mauvaise animation peut vous plomber complètement une soirée, même si le traiteur est excellent et la salle superbe. Une bonne animation, en revanche, surtout dès l’entame de soirée, avec une belle hora, accompagnée de suffisamment de mazel tov et zimel tov, vous fait entrer rapidement dans la fête, et vous garantit un bon résultat.

Les bleus doivent-ils plus mouiller le maillot?
C’est une recommandation que l’on entend souvent. Mais n’allons pas trop vite en besogne, une fois de plus. Si mouiller les maillots peut se justifier en été à Donesk, alors qu’il fait 35 degrés, on imagine la catastrophe que cela donnerait en plein hiver au stade de France, refroidissements, pneumonies, et j’en passe.
Laissons le très compétent staff technique des bleus décider, en fonction des conditions atmosphériques, s’il faut ou non mouiller les maillots des joueurs.

Nous, les supporters de l’équipe de France pouvons-nous faire quelque chose ?
Oui.
Nous pouvons nous nous mettre à supporter les bleus.
Quelques suggestions :
Nous rendre au stade, accrocher des drapeaux à nos fenêtres. Arrêter de siffler dès que l’équipe de France ne mène pas 2-0 au bout de dix minutes.
Hier, menés 2-0 en demi-finale par les italiens, les allemands, infiniment plus nombreux que les français samedi à Donesk, ont chanté et soutenu leur équipe pendant toute la deuxième mi-temps.
L’équipe de France n’a pas d’hymne, Panthéon Foot en crée deux !
Panthéon Foot a décidé de créer deux chants pour les bleus.
1 « Bleue est la couleur »
Nous nous sommes inspirés de ce qui marche ailleurs, l’hymne de Chelsea, une autre équipe bleue, qui a la bonne idée d’être championne d’Europe. Les paroles sont simples, politiquement correctes, de bon goût.
Voici l’adaptation que nous proposons (nous avons souligné les syllabes muettes à prononcer), suivie d’une vidéo avec l’hymne original en anglais pour vous permettre d’apprendre l’air.
A vous de jouer, apprenez-le et chantons-le ensemble !
« Bleue est la couleur, football est le jeu
Et tous ensemble, la victoire est en nous
Chantons tous qu’il pleuve ou qu’il vente,
Parce que France, France est notre nom »
2 « Pour un bleu comme toi»
Sur la musique de « Pour un flirt avec toi », de Michel Delpech. Le public se séparera en deux, une moitié chantant les paroles, l’autre les lalalala.
« Lalalalalalalalalalalalalalalalalalalalalalalalalala
Pour un bleu comme toi, je ferais n’importe quoi
Pour un bleu, (lalalalalalalalalalala) comme toi (lalalalalalalalalalala)
Je ferais des folies pour revoir jouer Platini
Pour un bleu (lalalalalalalalalalala) comme toi
Pour un petit foot, au petit jour
Au stade de France
Pour un petit foot, un petit jour
A Maracana »
Enfin, pour vous mettre en appétit, le fameux but de Didier Six au stade Maracana de Rio, en 1977 (à 1mn30). Les brésiliens étaient en bleu.
Et encore un but fabuleux de Didier Six, sur ouverture de Platini, contre le Koweit, coupe du monde 1982.
Allez les bleus!
cher BENSOLAM
suite à ton dernier blog
penses tu que NIKE doivent revenir sur le modèle short 1977 très 612 118?
rt à la coupe shumarer qui va avec
bien à toi
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Cher M. Leb, merci de votre message. Je le pense absolument. Les coupes de cheveux allemandes des années 80 sont à imiter. Elles donnent un avantage psychologique tant l’adversaire vous trouve antipathique. Votre commentaire est très important car il m’a fait remarquer que j’avais oublié de parler des maillots. Du coup, j’ai ajouté à l’article un passage sur les maillots. J’espère qu’il vous plaira. A vous lire.
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Cher benlosam, cet article pourrait etre le socle d’un vrai » changement maintenant » et des victoires futures nombreuses et larges de l’equipe de France. L’histoire j’en suis convaincu lui fera la place qu’il merite. Pourvu que les recettes suggerees soient retenues et mises en application.
Le prix nobel de football pourrait vous revenir. Sans doute a titre posthume. Mais quand meme.
Merci.
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M. Polanski, merci de soutenir notre école de pensée footballistique. Quant au prix Nobel de football pour moi, vous exagérez un peu, ma modestie en prend un coup. D’un autre côté, Milan Kundera ou Philippe Roth n’ont jamais eu le Nobel, alors pourquoi pas un minable comme moi?
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