Inutile d’attendre le match Juventus-Monaco du 3 mai pour savoir que l’arbitrage va odieusement favoriser l’équipe italienne. Dans un souci de gain de temps et d’efficacité Panthéon Foot vous propose donc dès aujourd’hui (lundi 1er mai) les commentaires qui s’imposent sur un arbitrage encore une fois catastrophique.
La Juve a remporté une nette victoire face à Monaco mercredi prochain. Mais l’ampleur du score ne doit pas faire oublier la part importante prise par l’arbitrage dans le déroulement du match.

Buffon l’aura sans doute rassuré en se faisant passer pour leur gardien.
Certes la défense de la Juve, toujours aussi solide et expérimentée, devant un Buffon une fois de plus impérial, a produit un énorme match et a fait barrage au talent des monégasques. Certes les attaquants bianconeri auront fait preuve d’un réalisme décisif face à une défense peut-être encore trop tendre pour ce niveau.
Mais il ne faut pas oublier qu’au moment où le sort du match n’était pas encore scellé les décisions de l’arbitre islandais Luigi Piemontino ont fait basculer la rencontre. Ainsi la sanction contre Glik après le contact avec Higuain doit moins à la réalité des faits qu’au talent de comédien de l’Argentin et aux hurlements du public. A l’opposé les fautes à répétition de Bonucci et Chiellini sur Falcao et Mbappé auront laissé indifférent notre ami au sifflet sélectif. A l’arrivée le jeu dur des italiens aura été beaucoup moins lourdement sanctionné que les gestes défensifs des monégasques.

Les erreurs d’arbitrage font partie du football comme le hasard ou l’injustice font partie de la vie. Et on peut espérer qu’un aléa défavorable sera compensé à l’avenir par un autre, favorable (« qui a ri vendredi dimanche pleurera »). Malheureusement force est de constater que la sagesse de Racine ne s’applique pas au football. Il est en effet évident que les « grands » clubs européens sont favorisés de manière systématique face aux « petits » (nous l’avons déjà expliqué ici). Ce biais est également présent au niveau des équipes nationales et l’Allemagne bénéficie ainsi d’erreurs d’arbitrage dans des proportions telles que le doute s’insinue (lire là).
Mais au-delà de ces tendances générales, le cas des confrontations entre Monaco et la Juve est à lui seul une insulte aux lois de la statistique. Comme nous l’avions déjà expliqué en 2015, cette année là comme en 1998 c’est l’arbitre qui a décidé de la victoire entre les deux clubs. Relisez ce billet, tout y est expliqué et mis en perspective avec une perspicacité que je renonce à reproduire. Je vous recommande en particulier les propos tenus par Didier Deschamps, alors joueur de la Juve, après le match de 1998, ils sont édifiants.
oui, l’arbitrage a joué un rôle important dans la déroute du PSG face au Barca
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