Le choc Anglo-Qatari, mercredi soir au nord de Londres, va opposer deux équipes qui sont très loin du meilleur niveau européen.
Du côté qatari, Emery peine à imprimer sa marque. Le départ d’Ibra a laissé un vide immense et plusieurs joueurs clés, comme Di Maria, dorment sur le terrain. Aurier n’a plus de visa pour le Royaume-Uni. Pas de quoi se réjouir. Les Qataris ne sont même pas premiers du championnat qataro-français. Cette équipe manque d’âme : en même temps, une équipe qatarie sans le moindre joueur du Qatar dans son effectif, est-ce vraiment une bonne idée ?
Du côté d’Arsenal, le début de saison a été mitigé, même si les Gunners n’ont plus perdu en championnat depuis leur premier match à domicile contre Liverpool (2-3). Özil est à son niveau normal, c’est à dire catastrophique, sauf pendant les deux matchs de la confrontation avec Ludogorets où il fut, au contraire, stratosphérique, justifiant une fois de plus l’adage : plus le niveau baisse, plus Özil est bon. Ramsey, est malheureusement revenu de blessure, et samedi, à Manchester, il a montré qu’il avait retrouvé son pire niveau. Heureusement Arsenal possède Koscielny, irréprochable, Sanchez, infatigable et talentueux, et Giroud, remplaçant en or, qui a encore marqué d’une tête superbe, en s’élevant à plus de 10 mètres au dessus du sol, pour ramener un point d’Old Trafford, samedi.
Les deux derniers matchs anglais d’Arsenal, contre Tottenham et Manchester United, ont été des matchs nuls dans tous les sens du terme. Arsenal a démontré une étonnante capacité à ne pas produire de jeu.
Les Qataris doivent se méfier de l’arbitrage
Pour sa vingt et unième saison, Arsène Wenger a enfin obtenu ce qui a permis à Ferguson de gagner pas mal de titres : un arbitrage scandaleux en sa faveur. Cette année, les petites décisions sont toutes en faveur des Gunners (comme ce pénalty non sifflé, sur une faute de Monréal, le joueur espagnol d’origine canadienne, samedi, malgré Mourinho sur le banc adverse !). C’est la seule raison pour laquelle Arsenal n’est pas (encore) complètement largué en championnat par le trio Liverpool, Man City et Chelsea. Trois équipes qui jouent beaucoup mieux, avec un système de jeu clair et séduisant imposé par des entraîneurs qui savent ce qu’ils veulent – et qui ont surtout l’avantage immense de ne pas avoir Özil dans leur effectif.
Quelle équipe vont soutenir les Qataris de Londres ?
Pour les nombreux Qataris habitant à Londres, il y aura mercredi soir une véritable déchirure. Vont-ils supporter Arsenal, leur équipe londonienne, ou l’équipe de leur pays, le PSG ? Beaucoup auront les deux fanions pour ne pas choisir entre leurs deux amours.

Pour nous, Français de Londres, en revanche, il n’y aura aucun doute, nous crierons notre amour d’Arsenal, une équipe, qui, malgré tous les obstacles, malgré la difficulté de la compétition, malgré la pluie, le vent, le Brexit, malgré Özil, malgré Jenkinson (qui remplace Bellerin blessé ! Mon Dieu ! Au secours ! Jenkinson!) joue pour la dix septième (ou dix neuvième ou plus, j’ai perdu le compte) saison consécutive la ligue des champions.
Sportivité
Et donc, même si nous soutenons Arsenal, nous serons sportifs : nous avons Özil, Jenkinson, c’est dur, c’est cruel, mais les Qataris ont Cavani, Di Maria, et même Lucas, qui peut être catastrophique quand il le veut, lui aussi. Chaque équipe porte sa croix, ne pleurnichons pas.
A la fin, c’est la loi du sport, il faut l’accepter : le plus mauvais perdra.
Deux équipes qui ont plus ou moins la même qualité.
Le PSG a du mal en ligue 1 cette année – mais si ça se trouve la préparation a été organisée de façon à être au top en mars/avril : c’est là qu’on gagne de trophée. en automne il faut « survivre » (cit. Pep Guardiola)
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et ben au final bien joué le PSG ! première place à portée de main !
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Arsenal, Chelsea, Barcelone : c’est toujours les mêmes que le PSG se coltine. Sous l’ère Ancelotti s’était encore marrant mais cela devient ennuyeux. Le foot sans surprises…
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