Montée alarmante des actes poitrinophobes
Le dernier rapport de l’Observatoire de la Poitrinophobie (OP) est accablant : les actes poitrinophobes (ces réactions racistes contre nos compatriotes -femmes et transsexuels- porteurs de gros seins) ont augmenté de 52 % en 2014 !

Il faut lire les 847 pages de ce rapport pour comprendre toute l’horreur raciste qui sévit aujourd’hui dans notre pays. Les exactions vont des remarques haineuses aux blagues stigmatisantes (« pouet pouet camion ») en passant par des discriminations à l’embauche (cette danseuse refusée au Crazy Horse ou cette jeune femme rejetée par les Femen) et au logement ; sans parler des agressions physiques comme ce gang de loubardes à moto « Les Poitrines Plates (PP)» qui s’en prennent lâchement aux gros seins.


Une vague de départs des Personnes à Fortes Poitrines (PFP)
En 2014, et c’est un des chiffres chocs du rapport de l’OP, qui s’appuie sur les statistiques de ventes de soutien gorge grande taille et le nombre de consultations pour réduction mammaire, 8’000 PFP ont quitté la France pour des pays poitrinophiles comme la Tunisie et le Cameroun. Une augmentation de 40% par rapport à 2013 qui inquiète le gouvernement.

Dîner annuel du CRPF (Conseil Représentatif des Personnes à Forte poitrine)
Lors du dîner du CRPF, le Premier Ministre Manuel Valls a prononcé un discours très émouvant. Il a assuré les grosses poitrines du soutien total du gouvernement :
« Sans les fortes poitrines, la France ne serait plus la France », a-t-il solennellement affirmé.

« Les gros seins doivent savoir qu’ils peuvent s’appuyer sur les valeurs républicaines », a ajouté M. Valls, qui affichait, sur sa veste vite enlevée dans la chaleur du discours, un badge avec une petite main jaune : « Touche pas à ma grosse poitrine. »

Pas d’amalgame
Mais c’est surtout cette phrase du discours du Premier Ministre qui nous a interpelés :
« Evidemment il ne faut céder à aucun amalgame. La majorité des footballeurs est pacifique et tolérante. Néanmoins, la volonté de ne pas stigmatiser ne doit pas devenir un prétexte pour fermer les yeux. Ce serait faire le jeu du Front National. Et il faut bien le reconnaître : une poitrinophobie nauséabonde se développe dans certains milieux du football. »

Le football est-il réellement poitrinophobe ?
Le Premier Ministre, avec son courage habituel, a prononcé une vérité que certains criaient dans le désert depuis des années : oui, une frange de footballeurs (mais pas tous les footballeurs, répétons-le, ne cédons pas à l’amalgame) a développé un mépris pour les gros seins.
Les preuves abondent malheureusement. En voici quelques unes, en photos, tirés du rapport de l’OP.
Les femmes des footballeurs ont presque toujours (comme par hasard !) de très petits seins



Dénoncer les dérives d’un certain football, c’est aussi œuvrer pour le vivre ensemble
Le football, qui se vante pourtant de lutter contre tous les racismes, a donc clairement des progrès à accomplir en terme de combat contre la poitrinophobie. Nous sommes en 2015, tout de même. Ces progrès passeront d’abord par un enseignement des valeurs laïques et républicaines. Puisse l’esprit du 11 janvier ne pas faiblir.

Encore les personnes à forte poitrine qui veulent faire parler d elles ! Et se présentent en victimes ! Mais quid des petits zizis ? Quid des gros culs ? Pourquoi toujours ce deux poids deux mesures ? Monsieur Bensolam réagissez !
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