C’est le site d’information Mediatarte qui le révèle : Karim Benzéma et son agent ont été placés sur écoute pendant plus d’un an par la justice.
Au départ, les juges enquêtaient, sur dénonciation, pour essayer de comprendre pourquoi Benzéma ne chantait pas la marseillaise. Les écoutes les ont menés sur d’autres pistes. Résumé.
Karim Benzéma alias Fabrice Botbol
Comme dans l’affaire Sarkozy, parce qu’il redoutait les écoutes, Benzéma utilisait un portable sous un faux nom, Fabrice Botbol.

Se croyant incognito, Benzéma, alias Fabrice Botbol, s’est beaucoup lâché dans ses conversations.
Il a notamment diffamé gravement Olivier Giroud, déclarant « Il n’est pas meilleur que Fred le brésilien ». Une phrase qui devrait lui valoir une mise en examen pour diffamation.
Les juges ont surtout obtenu des indices troublants d’une possible corruption. Lors d’un bref coup de fil en juin, alors que son agent lui signalait l’intérêt de Sagna pour l’AS Monaco, les juges entendirent M. Benzéma-Botbol répondre très distinctement « Je vais voir ce que je peux faire ».
Le joueur a beau se défendre aujourd’hui en pointant le fait que Sagna n’est pas allé à Monaco mais à Manchester City, les juges paraissent déterminés à aller au bout de cette affaire d’état.
Soupçons sur l’indépendance de la justice : le mur des thons

Le clan Benzéma-Botbol met en cause les magistrats en charge du dossier. Le juge d’instruction Méchan est membre du syndicat de la Magistrature : il manquerait d’impartialité. En effet, dans le local du syndicat, trône un mur des thons, sur laquelle la photo de Zahia, l’ex fiancée de Karim Benzéma-Botbol, figure en bonne place, entre Susan Doyle et Alice Sapritch.

Des accusations contre les juges qui paraissent un peu désespérées. Le gouvernement a d’ailleurs souligné, dans un communiqué, l’extrême indépendance et l’extrême impartialité de la justice en France.

Une petite culotte bleue qui intrigue les juges
A la demande du juge Méchan, 250 policiers ont perquisitionné le camp de base français au Brésil. Les policiers ont saisi une playstation PS4 et des jeux FIFA14. Ils ont surtout mis la main sur un petit string bleu bien compromettant. La défense de Benzéma, qui prétend que la petite culotte est à lui, ne les convainc pas.

Ils soupçonnent le joueur et son entourage d’avoir voulu utiliser cette culotte comme une monnaie d’échange contre des informations sur leur enquête.
Que risque l’avant centre de l’équipe de France ?
Mis en examen pour diffamation aggravée, tentative potentielle de corruption en bande désorganisée, entrave à la justice et prise de fausse identité, Benzéma pourrait, en application de la loi Taubira, être condamné à la nouvelle peine de substitution à la peine de substitution, et à une amende de 27 euros.
Bien décidé à laver son nom de ces graves accusations, M. Benzéma-Botbol souligne que les diverses enquêtes qui ont pesé sur lui ont toujours débouché sur des non-lieux.
Une affaire à suivre, donc, au rythme des révélations de Médiatarte.


merci pour ce bref resumé
son compte facebook et sa page google ont ils été correctement analysés et saisis, parfois la justice peut se montrer clémente alors qu’une juste et exacte application de la loi est nécessaire.
on se retrouve avec un espace de liberté pas correctement sous contrôle et c’est le début du désordre.
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