Arbitrage vidéo : et le solde des injustices historiques?

A long terme, nous serons tous morts mais la justice passera

(Article co-écrit par Benlosam et John Deere, un nouveau contributeur)

La sagesse populaire, qui ne se trompe jamais, ou presque, le dit : « à long terme, les erreurs d’arbitrage s’équilibrent ».

C’est bien connu, tout est régi par une immense loi normale, d’origine divine. A l’époque de Dieu, les mathématiques n’étaient pas très développées, et les fractales, Mandelbrot, personne ne connaissait. Alors on utilisait la loi normale.

« Donc », à long terme, chance et malchance s’équilibrent dans nos vies, tout comme les erreurs d’arbitrage.

Si, par exemple, messieurs, vous avez énormément de malchance en amour pendant les 70 premières années de votre vie, ne paniquez pas, mathématiquement, vous serez un Dom Juan les 70 années suivantes.

Ces courbes résument notre vie bien mieux que tous les grands romans

Car heureusement, les mathématiques existentielles régissent notre vie

Certains esprits subtils nous diront que nous sommes des imbéciles, que ne comprenons rien aux probabilités conditionnelles, que ce n’est pas parce que le rouge est sorti sept fois de suite que le noir a plus d’une chance sur deux de sortir, la huitième fois ; qu’il y a indépendance intertemporelle etc...

Nous leur répondons : messieurs les esprits subtils, ici, on parle de la vraie vie, du football, pas de mathématiques. Et dans la vraie vie, nous avons des croyances stupides qui nous rendent heureux, comme l’astrologie, les lignes de la main, la justice, et, oui, l’équilibre de la loi normale sur la longueur d’une vie humaine.

Les seules mathématiques que nous aimons, ce sont les mathématiques existentielles du Professeur Avenarius, un personnage du roman l’Immortalité de Kundera. Dans cette branche très particulière des probabilités, « la valeur d’un hasard est égale à son degré d’improbabilité ».

Rencontrer par hasard en plein Paris une belle femme que l’on n’a pas vue depuis des années, ou bien, voir Lilian Thuram marquer deux buts, du gauche, en demi-finale de la coupe du monde : probabilité presque nulle, valeur presque infinie.

Tout le monde connait la mémoire de l’arbitre en cours de match, que les spécialistes désignent du terme technique « d’arbitrage de compensation ». Une expulsion injustifiée est parfois équilibrée en seconde mi-temps par un pénalty imaginaire pour l’autre équipe.

Les mathématiques existentielles nous disent que l’inconscient collectif du corps arbitral a, lui aussi, une mémoire, qui se transmet au cours du temps. Le but fantôme de l’Angleterre, dans la finale de 1966 contre l’Allemagne, est compensé par le but valable refusé à l’Angleterre en 2010 contre la même Allemagne (enfin, pour être rigoureux, une Allemagne élargie à l’est). A 44 ans d’intervalle, la mémoire de l’inconscient collectif arbitral se plie à la loi normale divine.

Mais attention, l’introduction de l’arbitrage vidéo empêcherait les mathématiques existentielles d’apporter la justice sur terre

Puisqu’à long terme, les erreurs d’arbitrage s’équilibrent, introduire, soudain, la vidéo, empêcherait les mathématiques existentielles d’apporter l’équilibre, et créerait une immense injustice.

Ou alors, il faudrait que l’on regarde exactement aujourd’hui où on en est, qui est créditeur, qui est débiteur, sur chaque compte d’erreurs d’arbitrage, et que l’on prévoit, en même temps que l’introduction de l’arbitrage vidéo, des mécanismes de compensation, afin de solder les injustices passées, et de remettre les compteurs à zéro.

Comme la FIFA n’a pas la réputation de connaître ses dossiers, nous lui mâchons ci-dessous le travail en lui indiquant où en sont les grandes nations.

 

Regard historique sur les erreurs d’arbitrage majeures en coupe du monde

Angleterre, Brésil, Italie : solde nul

Commençons par l’Angleterre, qui soutient être la nation la plus lésée par les erreurs d’arbitrage : d’abord la main de « Dieu » en 1986 puis le but refusé à Lampard en 2010. Mais ces deux faits de jeu ne seraient-ils pas une compensation pour les événements de 1966 ?

Tout le monde a en tète le but fantôme en finale 1966, face à l’Allemagne, mais personne ne se rappelle le déroulement du match contre l’Argentine plus tôt dans la compétition : expulsion du capitaine Rattin (alors qu’il ne faisait que demander des explications à l’arbitre) et but hors jeu qualifiant l’Angleterre. Sans ces erreurs favorables, pas d’étoile sur le maillot anglais.

En 1970, les Anglais continuent à être bénéficiaires : l’arbitre français (Roger Machin !) leur accordant un penalty imaginaire face à la Tchécoslovaquie. Plus récemment (en 2006), le premier but marqué par le gentil géant Peter Crouch face à Trinidad et Tobago est entaché d’un tirage de cheveu grossier (mais peut-être que ce type de faute n’était-il pas prévu dans les règles d’arbitrage…).

Comme on peut le voir, les erreurs d’arbitrage se sont compensées dans le temps pour l’Angleterre. Cela contredit d’ailleurs notre thèse précédente (ICI) selon laquelle l’Angleterre serait le « chouchou » de la FIFA. Néanmoins l’Angleterre n’a pas encore payé pour sa faute originelle (la non participation des autres nations aux premières coupes du monde puisqu’elle se considérait comme le seul pays capable de jouer au football…).

D’autres nations majeures du football ont également leur compteur à zéro.

Le Brésil n’a généralement été que peu affecté par l’arbitrage – il faut dire qu’il n’en avait pas vraiment besoin… On peut néanmoins citer la coupe du monde 1966 avec les attentats du portugais Morais, mais aussi les tricheries de Gentile pour l’Italie en 1982, ainsi qu’un penalty imaginaire sifflé pour la Norvège en 1998 mais sans conséquence, hormis pour le Maroc. D’ailleurs il s’agit d’une fausse vraie erreur, il semble que cela ait bien été un penalty (il a fallu découvrir de nouvelles images de l’action pour s’en apercevoir – on souhaite d’ailleurs bon courage aux futurs arbitres vidéos…). Ces erreurs ont toutefois été compensées lors d’autres matchs (contre la Belgique en 2002, le Ghana en 2006 et la Cote d’Ivoire en 2010).

Gentile ne lâche pas Zico (coupe du monde 1982)

L’Italie parle toujours (à juste titre) du fameux match contre la Corée du Sud en 2002, mais jamais des victoires douteuses contre l’Australie, le Ghana et l’Ukraine en 2006 – toutes entachées de décisions étranges en sa faveur. Que dire également de l’utilisation frauduleuse de la vidéo par le quatrième arbitre (même s’il s’en défendit sans convaincre) pour expulser Zizou en finale ?

L’Espagne a été éliminée par l’arbitre en 2002, contre la Corée du Sud, mais elle a depuis annulé son découvert d’arbitrage, notamment en 2010, grâce à l’expulsion de Ricardo Costa, en huitième, à la suite de la simulation de Capdevilla, dans son match le plus difficile, contre le Portugal.

L’introduction de l’arbitrage vidéo ne pénaliserait donc pas l’Angleterre, le Brésil, l’Italie et l’Espagne, car leurs « compteurs » sont à zéro.

Allemagne, Argentine : solde créditeur important

Il apparaît, en revanche, que la fin du cycle temporel des erreurs d’arbitrage favoriserait l’Allemagne. Certes les allemands ont souffert du but fantôme en 1966 mais cela ne faisait que compenser les matchs contre l’URSS et l’Uruguay lors de cette même coupe du monde (main d’un défenseur empêchant un but, deux expulsions douteuses de joueurs uruguayens). Et depuis leur solde est devenu plus que positif : en 1974, alors que l’Allemagne craignait le jeu technique de la Pologne, l’arbitre décide de faire jouer le match sur un terrain inondé ! Pas la peine de parler de 1982 et de Battiston… Puis vint la finale 1990 contre l’Argentine (quoique le penalty pouvait être considéré comme une compensation pour une faute dans la surface non sifflée précédemment) et plus récemment, le but refusé à Lampard.

Hors d’Europe, l’autre grand bénéficiaire est l’Argentine. Une coupe du monde volée complètement en 1978, avec le faux pénalty sur la main involontaire de Trésor, mais aussi la tricherie absolue lors des poules du second tour. L’Argentine, organisatrice, joua après le Brésil, en connaissant à l’avance le score dont elle avait besoin contre le Pérou pour se qualifier en finale. Comme par hasard, elle gagna 6-0, avec un gardien péruvien très compréhensif. Pénalisée en 1966 face à l’Angleterre (erreur compensée par la main de «Dieu») puis en 1990 face à l’Allemagne (demi-erreur déjà discutée plus haut, compensée par la victoire face à l’URSS lors des matchs précédents), il reste donc encore à solder la coupe du monde 1978, les matchs face à la Cote d’Ivoire en 2006 et le Mexique en 2010.

La Corée du Sud est largement bénéficiaire grâce à l’arbitrage maison dont elle a bénéficié en 2002 face à l’Italie et à l’Espagne.

Maradona marque de la main de Dieu en 1986 contre l’Angleterre

France, Pologne : attention, votre compte est à découvert

Si l’Allemagne et l’Argentine bénéficieraient donc de l’introduction de l’arbitrage vidéo (car leurs soldes d’arbitrage positifs ne seraient jamais repris lors des prochaines coupes du monde), quelles seraient donc les nations pénalisées ? Il s’agit de la Pologne, de la Belgique et surtout de la France, qui attendent toujours le retour de balancier.

On peut en effet difficilement dire que le penalty (justifié) accordé à Thierry Henry en demi finale de la coupe du monde 2006 compense France-Argentine 1978, Séville 1982, l’expulsion sévère de Henry contre l’Uruguay en 2002, ou les matchs de poule de 2006 (Suisse, Corée du Sud). Rappelons-nous le pénalty non sifflé sur une main suisse, ou le but valable refusé à Vieira contre la Corée. Terminant première de son groupe, la France aurait évité les trois plus fortes équipes du tournoi (après elle), Espagne, Brésil et Portugal, qu’elle a d’ailleurs quand même battues, et serait arrivée plus fraiche en finale. De plus, la France est l’un des rares pays à avoir gagné une coupe du monde sans erreur d’arbitrage en sa faveur.

Vieira plus fort que quatre italiens, 2006

L’URSS, la Cote d’Ivoire et le Mexique attendent toujours, quant à eux, un retournement des erreurs d’arbitrage. L’URSS risque d’ailleurs d’attendre longtemps puisqu’elle n’existe plus.

 

Soldes d’arbitrages, phase finale de coupe de monde (milliards $ d’arbitrage)                                        (source : Panthéon Foot Research)

ANG BRE ITA ESP ALL ARG FRA POL COR(sud) AFRIQUE AUTRES
0 0 0 0 +300 +300 -300 -50 +100 -200 -150

 

 

Conclusion : un traitement différencié est nécessaire, nos propositions

Nous croyons tous, et la FIFA aussi, bien sur, aux mathématiques existentielles, à l’astrologie et à la voyance ; donc si l’introduction de l’arbitrage vidéo est votée, imposons au minimum une implémentation graduelle. Seuls les matchs impliquant des nations au compteur à zéro (Angleterre, Brésil, Italie, Espagne) ou nouvelles (sans passé en Coupe du Monde) devraient être arbitrés par vidéo. Pour les autres, un arbitrage normal devrait être imposé tant que les compteurs ne sont pas remis à zéro.

Finalement, comme pour le commerce extérieur, le déséquilibre principal est franco-allemand. L’Allemagne a un compte d’arbitrage très créditeur, tandis que la France est très déficitaire. Une fois de plus, l’Allemagne profite de l’Europe à nos dépens.

S’il le faut, imposons donc une finale France-Allemagne avec un arbitre aveugle (ou même sans handicap, cela ne changerait sans doute pas grand-chose face au poids du destin, c’est à dire la loi normale) lors des trois prochaines coupes du monde…

Français, patience, la justice viendra, à long terme

Benlosam et John Deere

11 commentaires

  1. Le principe d’incertitude d’Heisenberg ne s’applique-t-il pas aussi au football? Je m’explique: si on connaît la vitesse d’une particule, on a des doutes sur sa position: cela s’applique aussi au ballon.

    Ainsi, plus la frappe est forte, plus la vitesse est élevée, et plus il y a de doutes sur le fait que le ballon franchit réellement la ligne?

    Qu’en pense Mr Deere?

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    1. @Herve :
      Merci beaucoup Hervé pour votre commentaire fort intéressant, qui soulève deux points importants:
      – Avec le progrès technologique (légèreté des ballons) et physiologiques (formation des footballeurs), il est bien clair que l’arbitrage vidéo peut d’ores et déjà être considéré comme obsolète car il va effectivement se heurter au principe d’Heisenberg… C’est déjà le cas au tennis, où le ‘hawk eye’ n’est qu’un prétexte pour apaiser les foules (les joueurs le savent bien, comme le prouve leur utilisation aléatoire de ce système). Heureusement qu’il nous reste mon service, avec lequel on a toutes les certitudes du monde (je ne me prononcerai pas sur le service de Benlosam…).
      – Il semble exister une inégalité flagrante entre footballeurs: il semble qu’il faut soit s’appeler David ou être gaucher pour avoir un frappe de balle surpuissante. Tout le monde a bien en tête Roberto Carlos, Michael Tarnat, Vassili Rats… Il y a aussi Ronny Herberson, certes moins connu mais qui semble avoir marqué un coup franc à 131.8mph en 2006 (222 km/h). Tous ces joueurs ont en commun d’être gaucher. Quant aux David, ils ont longtemps été en tête d’un palmarès officieux tenu par l’historien de la Football Association: David Hirst (joueur de Sheffield Wednesday, 114 mph avec un tir sur la transversale à Highbury en 1996), David Beckham (97.9 mph contre Chelsea en 1997) et notre David Trezeguet national (96 mph contre Man United en 1998).
      Il y a donc plusieurs solutions pour faciliter le travail des arbitres et s’affranchir de l’arbitrage vidéo sur la ligne de but. D’une part on pourrait imposer des straps en plomb pour les David et les gauchers – cela rétablirait en même temps une certaine forme d’égalité entre joueurs. Alternativement, on pourrait revenir aux ballons utilisés dans les années 50-60.

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  2. Je reconnais ici le style capilo-tracté de notre cher ami John Deere. Mais il faut bien reconnaître que cet article fait l’effet d’une bombe agricole dans l’univers si urbain du football.
    La loi normale, les mathématiques existentielles. Formules magnifiques, mais qui ne sont que formes séculières de cette citation évangélique: « Les premiers seront les derniers », précédé du moins célèbre « les derniers seront les premiers ». Matthieu ne se doutait pas que son témoignage allait bouleverser toutes les compétitions sportives, pour des siècles et des siècles.
    Oui, la loi normale est affaire de croyance mes frères. Le temps de disette est bientôt fini pour Nancy, mais aussi pour Laval et La Roche-sur-Yon. Bientôt, ces trois clubs domineront le championnat français pour des générations plus nombreuses que les fils de David, affronteront la Juventus de Tracciolo, le Bayern de Zimmerschott, le Real de Nanar et Downham Market devant des foules qui auront perdu jusqu’à la nostalgie des Sedan, Reims, PSG, Marseille et autres Inter de Milan, Liverpool, Schalke 04 plongés dans les flots de la G.N. (les infâmes Groupes Nationaux, pire que le purgatoire de la CFA contemporaine.
    Nancy, Laval (dont un entraîneur du temps jadis se nommait quelque chose comme « Le Millénaire », oui, lui savait tout) et La Roche-sur-Yon, des clubs sûrs de leur force mais qui pourtant subiront comme les autres le joug de la loi normale, des mathématiques existentielles, de la loi d’airain du Dieu trinitaire (ne cherchez pas plus loin la signification du mot « podium ») qui les renverra tous dans les profondeurs de cette divine comédie, au profit des Avallon, Châlon-sur-Saône et autres Poitiers, Châtellerault, Brétigny-sur-Orge.
    Rien ne saurait justifier la domination d’un club sur un autre. Les derniers seront les premiers, les premiers seront les derniers. Il se murmure que le prince Nasser Al-Khelaïfi, en bon musulman respectueux du prophète Jésus, mais aussi par sa proximité moins connue avec John Deere, serait en discussion avec le président du club des Sables d’Olonne pour préparer l’avenir.

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    1. @AlexThunder :
      Cher AlexThunder,

      Effectivement c’est un sujet que mon ami Nasser prend très à cœur et il a désormais pleinement conscience du risque auquel il s’expose en se concentrant sur le seul investissement dans le PSG.

      La Roche sur Yon faisait effectivement partie de nos cibles de diversification, mais cela n’a pas pu se faire pour de multiples raisons, d’abord d’ordre technique : prononciation du nom du club et absence d’aéroport adéquat pour accommoder la taille du jet de Nasser. Ces deux obstacles pouvaient toutefois être surmontés – la construction d’un aéroport n’effrayant pas Nasser et le re-naming faisait de toutes façons partie du projet. Concernant la croyance en la loi normale, tout se présentait bien – il y a par exemple un restaurant dénommé « Chouan » sur l’avenue Yitzhak Rabin à La Roche sur Yon, ce qui laissait présager une grande ouverture d’esprit des supporters locaux. Mais le nom «Choua » aurait du nous mettre la puce à l’oreille. Les négociations avec la mairie se sont en effet très vite arrêtées (la mairie avait déjà refusé l’arrivée d’un nouveau sponsor en 2011)… car comme vous le dites, la loi normale est affaire de croyance mais elle ne s’arrête pas à la seule religion catholique.

      Le Stade Lavallois présentait lui un fort intérêt historique avec, comme vous le mentionnez, l’empreinte indélébile laissée par Michel Le Milinaire ou encore grâce au passage de Raymond Keruzoré. Mais la tradition laïque du club inquiétait fortement Nasser, ce qui a été confirmé lors de l’étude historique du club – Keruzoré était par exemple taxé de gauchiste-maoïste par les uns, d’intello par les autres. Impossible que ce club puisse donc un jour profiter de la croyance en la loi normale…

      Il restait donc Nancy. Sur le papier cela se présentait déjà bien : en Alsace-Lorraine la religion est obligatoire à l’école, avec une reconnaissance de multiples cultes. La due diligence effectuée sur place nous a également donné une idée brillante. En effet, en arrivant avec son jet (et moi avec mon train), nous nous sommes aperçu que Nancy et Metz partageaient non seulement une gare TGV, mais également un aéroport de taille importante. Pourquoi ne pas donc mettre un place un « double » club Nancy-Metz ? En fonction des résultats et de l’évolution de la loi normale, nous pourrions soit utiliser le maillot de ASNL ou celui du FC Metz. Nous avons donc immédiatement engagé des discussions avec les élus locaux, mais malheureusement cela risque de prendre quelques années – il a déjà fallu plus de 30 ans pour qu’ils s’accordent sur le sujet de l’aéroport et de la gare TGV…. Alors un club de foot « alternatif », je ne vous en parle même pas.

      Bien à vous, John

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  3. C’est le langage qui doit s’adapter aux faits et non l’inverse. Tenter d’accommoder l’interprétation d’un phénomène avec un langage déjà formé et rempli d’a priori ne peut mener qu’à des conclusions fausses sur la nature des choses.

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    1. @Ludwig Wittgenstein : Cher Ludwig, quel temps fait-il à Vienne? A moins que vous ne soyez à Cambridge? Je suis tellement d’accord avec vous! C’est d’ailleurs ce que je n’arrête pas de répéter à mes enfants! Dites bonjour à Bertrand Russel si vous le croisez. Amitiés. Benlosam

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  4. Vous avez raison pour la Pologne. Déficitaire. Nettement. Il est évident que notre nation a été largement spoliée, comme à l’habitude. Pour la France c’est plus discutable. Vous oubliez la main d’Henry contre l’Irlande. Pourtant fameuse, indiscutable, indiscutée, et déterminante. Vous utilisez des faits mais seulement ceux qui vous arrangent. Je comprends confusément que c’est aussi ce que vous reproche Ludwig, un peu plus haut, dans un style un tantinet ampoulé et abscons.

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    1. M. Polanski, nous avons limité notre analyse aux phases finales de coupe du monde, sans tenir compte des éliminatoires. La raison est simple : en dehors des matchs qualificatifs de son propre pays (pour nous la France), on sait peu de chose des matchs éliminatoires des grands pays depuis 50 ans. L’Italie, l’Allemagne, ont-ils bénéficié de grosses erreurs d’arbitrage en matchs qualificatifs il y a 20, 30 ans? Sans doute. Mais nos chercheurs n’ont pas vu ces matchs, qui sont peu documentés ; le risque d’erreur pour nous est immense. Quant à la France, la main de Thierry Henry annule l’arbitrage de M. Foot contre la Bulgarie en 1976, ajouter les matchs éliminatoires ne changerait donc pas l’analyse. Panthéon Foot vous souhaite un joyeux Noël, ainsi qu’à ses nombreux lecteurs polonais.

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