Paye-moi comme Pogba ! Özil et Sanchez resteront-ils à Arsenal ?  

Paye-moi comme Pogba !

Özil et Sanchez exigeraient le salaire de Pogba pour prolonger à Arsenal.

Ils sont en effet scandalisés par l’écart entre leurs émoluments et ceux du jeune Paul. Qu’on en juge : Manchester United paye le Français 290’000 livres (340’000 euros) par semaine, alors qu’Özil émarge à 140’000 livres et Sanchez à un ridicule 130’000*. Ces inégalités salariales sont trop injustes, elles détruisent la cohésion sociale.

Pogba
Beau gosse

Sanchez flambe

Sanchez est de loin le meilleur joueur d’Arsenal. Il tient l’équipe à lui tout seul, comme l’a encore montré son triplé et sa passe décisive dans la victoire 5-1 contre West Ham, samedi dernier.

Özil, lui, toujours aussi moyen et surestimé, continue à être adulé sur toute la planète par les réseaux sociaux : il reste interdit de dire la vérité – Özil est une imposture – sous peine d’insultes et de mort sociale.

Arsenal marche sur ses deux jambes : Sanchez pour le football, Özil pour la vacuité infinie du marketing mondialisé.

Pourtant, le club du nord de Londres et son manager général, l’Alsacien Arsène Wenger, renâclent à aligner les deux stars sur Pogba.

Le temps du bonheur, avant de connaître le salaire de Pogba
Le temps du bonheur, avant de connaître le salaire de Pogba

Personne n’est mieux payé qu’Arsène

Wenger empoche 8 millions par an, c’est à dire un peu plus de 150’000 livres par semaine. Dans le passé, un de ses arguments pour serrer les cordons de la bourse était : « Attendez! Aucun joueur ne devrait être payé plus que le manager! ». Cet argument est peu convaincant : dans beaucoup d’entreprises, le vendeur star – ou le technicien de génie – gagne plus que le directeur général. Même à l’Elysée, le coiffeur est payé plus que le Président.

Et puis, de toute façon, le contrat de Wenger se termine cet été, une prolongation n’est pas certaine.

Özil en pôle position

Pour le moment, au grand dam des fans des Gunners, il semblerait qu’Arsenal soit plus encline à satisfaire Özil que le Chilien.

Pourtant, en quatre ans dans le nord de Londres, Özil a si peu montré qu’il n’est même pas devenu une légende du club. Les chants pour Giroud sont plus chaleureux que les chants à sa gloire, c’est dire. Beaucoup de supporters avouent en « off » trouver le Teuton mou, irritant, irrégulier, voire inexistant lorsque le niveau monte, même s’ils refusent de le répéter publiquement, pour des raisons évidentes de sécurité – ils ne sont pas fous.

Mais Özil, c’est une force marketing qui n’a rien à voir avec celle de Sanchez. 160 millions de Turcs et d’Allemands, deux des plus grands marchés de football au monde, c’est quand même plus que le petit Chili. D’autant qu’Arsenal n’est pas un club très connu en Amérique du Sud. Özil amène non seulement l’Allemagne et la Turquie, mais aussi tout le monde musulman, ce qui permet d’atteindre l’Asie. Sanchez, de son côté, n’apporte au stade que son talent, des buts et des victoires, quand ce n’est pas juste un Chili con carne cuisiné par sa femme.

A une époque où les grands artistes contemporains sont d’abord des génies revendiqués du marketing, et des nains artistiques, parions qu’Arsenal finira, dans un geste à la Duchamp, par accepter d’aligner Özil sur Pogba.

Le malheureux Sanchez sera sans doute sacrifié. Il n’aura alors pas d’autre choix que le départ vers club de milliardaires (PSG ?) pour atteindre son objectif ultime, le but de toute une vie : être enfin payé comme Pogba.

En attendant, un bon Chili con carne ne peut faire de mal
En attendant, un bon Chili con carne ne peut faire de mal

* Les chiffres de ce post sont tirés des journaux anglais, autant dire qu’ils ont peu de chance d’être exacts

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s