Le joueur d’Arsenal Özil pourrait bien être le responsable du terrorisme mondial, et plus généralement des guerres, de la pauvreté et de la famine dans le monde. Voici pourquoi.
La question du pourquoi
En novembre, quelques jours après les attentats de Paris, nous avons été inondés de tribunes, de points de vue, que les intellectuels, les éditorialistes, les leaders d’opinion et chacun d’ entre nous sur notre page Facebook publiions comme une nécessité vitale. La sidération et le deuil commençaient à s’évanouir pour céder la place à la « réflexion ».
Le mal survient, je ne le comprends pas, mais je veux le « penser ». Penser le mal, l’expliquer, pas le justifier, selon le lieu commun.
Or mon système de pensée me dit que le mal vient déjà de quelque part. Sans doute ce nouvel événement horrible et imprévisible vient-il du même endroit. Et je mets toute mon intelligence et mon art rhétorique à le démontrer. La cause, ou le terreau du terrorisme, c’est ce que je détestais déjà AVANT les faits.
Ainsi, pour les intellectuels néo-marxistes, il ne fait aucun doute que le « libéralisme » (ou « l’ultra-libéralisme », ou « le capitalisme mondialisé ») est responsable de l’horreur. Bernard Stiegler, dans Le Monde, nous l’a très bien expliqué dès le 26 novembre.
Pour le libéral Emmanuel Macron, au contraire, c’est l’absence de libéralisme, ou de mobilité, qui en bloquant la société française et en reléguant les jeunes au chômage, crée le fanatisme.
Thomas Piketty, l’économiste socialiste qui consacre sa vie aux inégalités de revenus et de patrimoine, a observé dans son blog du Monde que, comme par hasard, les inégalités dans la péninsule arabique étaient les plus élevées de la planète.
Les antiracistes ont pointé du doigt les discriminations dont les français d’origine immigrée seraient les victimes. A l’opposé, les critiques de l’antiracisme idéologique ont dénoncé la propagande des antiracistes : elle créerait un « ressentiment », terreau de l’islamisme.
Les consciences catholiques ont souligné le vide spirituel, qui, selon elles, est aujourd’hui une des caractéristiques de nos sociétés occidentales : face à ce vide, le fanatisme prospèrerait. Elles ont appelé à un sursaut spirituel et religieux. Sursaut auquel elles appelaient déjà avant les attentats.
Michel Onfray, athée, gauchiste et pacifiste, a vu dans les interventions étrangères de la France, auxquelles il était opposé par principe depuis toujours, une des causes des attentats.
Ceux qui pensent que l’école publique est à la dérive, que le niveau s’effondre, que l’exigence se perd, ont accusé le désastre scolaire d’être en partie responsable du terrorisme.
Les anti-européens ont souligné les responsabilités de l’Europe « sans frontières », les dangers de Schengen. Les pro-européens, au contraire, ont déduit des attentats que nous n’avions pas assez d’Europe ; pour eux, seuls une police européenne, des services européens et des gardes-frontières européens peuvent nous protéger.
On pourrait continuer cette liste indéfiniment.
Chacun plaque ses propres obsessions (qui peuvent évidemment être respectables) sur les évènements inattendus et terrifiants et proclame : « Vous voyez ? J’avais raison, la réalité démontre la justesse de mon analyse préalable.».
Chacun de nous regarde son propre nombril par incapacité à imaginer une cause complètement extérieure (une idéologie religieuse fanatique qui existe par elle-même, qui a sa propre logique, qui n’a rien à voir avec nous, mais peut utiliser, dans sa propagande, n’importe laquelle des « causes » imaginaires que nous projetons sur elle).
Et pourquoi pas Özil ?
Et donc, à mon tour, il me faut incriminer mon idée fixe, mon obsession, le meneur de jeu Özil — qui est vraiment surévalué avec Arsenal — même si je n’ai pas encore trouvé de raisonnement suffisamment séduisant et crédible pour accuser l’Allemand d’être responsable des attentats (je suis moins brillant qu’Onfray, Piketty, Stiegler et consorts). Mais je cherche toujours.
parler pour ne rien dire , cela devient un passe temps, les vrais responsables sont connus , y a t’il un terrorisme importé en chine? au japon? à Singapour ? en Australie , en nouvelle Zélande? non , alors posez vous les bonnes questions…..quelles sont les lois d’entrées dans ces pays , le contrôle des populations étrangères , y a t’il un laisser aller , un laisser faire , une anarchie migratoire? les politiques font ils semblants , est ce qu’ils expulsent sans sourciller ? on est trés loin d’avoir une attitude responsable et de sécurité de notre société , mais des lobbys universalistes sont là , pour nous imposer les fenêtres ouvertes , tant pis pour les conséquences….
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