En amour comme en foot, faut-il être honnête ?

Le dilemme politesse / honnêteté

Politesse

Certains pensent que « toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire ». Que serait un monde dans lequel on serait toujours franc ? Où l’on dirait tout ce que l’on pense ? Un cauchemar, un conflit de tous contre tous. Même sans aller jusqu’à une telle extrémité, cette école de pensée privilégie le « tact » aux vérités qui font mal. Préserver l’autre, quitte à ne pas dire toute la vérité, quitte à mentir.

Honnêteté

Les plus téméraires pensent au contraire que le mensonge s’apparente à de la lâcheté. On veut préserver les autres, quand on ne fait que se préserver soi même, en évitant des moments désagréables. Et en mentant, on fait finalement plus de mal à ceux que l’on croit préserver, puisqu’ils ne comprennent jamais la vérité, ne peuvent s’améliorer, progresser, évoluer dans la bonne direction.

Ce dilemme concerne les deux domaines principaux de la vie, le football et l’amour. Nous avons répertorié les phrases les plus importantes que l’on peut utiliser selon le choix de nos lecteurs, politesse ou l’honnêteté.

 

 

Football

Politesse : tu as une bonne frappe dans les zones de vérité.

Honnêteté : ta frappe est molle et faible. Ne tente jamais à plus de 3 mètres du but.

Amour

P – Chéri, ton sexe est très bien, d’ailleurs ce n’est pas la taille qui compte.

H – Chéri, ton sexe est si petit que je ferme les yeux pour ne pas rire.

Amour

P – Rien de plus mignon que tes tout petits seins. Je n’ai jamais aimé les gros seins de toute façon.

H – Garde ton haut s’il te plait, tu es trop plate, comme ça je pourrai fantasmer dans ma tête sur des gros seins.

 

 

Football

P – Ne t’inquiète pas si tu ne cours pas vite, le plus important en football est la technique.

H – Tu es si lent que tu n’as aucune chance. Joue au golf.

Amour

P – Mon chéri, ne t’inquiète pas, je ne jouis pas systématiquement, mais quelle importance ?

H – Avec les autres je jouis, mais pas avec toi car tu ne sais pas t’y prendre. Je n’en peux plus.

Football

P – Tu te crées des occasions, c’est l’essentiel.

H – Tu n’as aucun sens du but, c’est catastrophique, tu tirerais au dessus à un mètre face a la cage.

Amour

P – Chéri, aujourd’hui j’étais un peu fatiguée ; dans ces cas là, sois tout doux s’il te plait.

H – Chéri, tu m’as caressée grossièrement, n’as fait preuve d’aucune sensualité, je comptais les secondes en attendant la fin.

Football

P – Le système de jeu actuel de l’équipe ne correspond pas à ton talent.

H – Tu es nul, je ne te titularise plus.

Amour

P- Chéri, ça n’a rien à voir avec toi, je traverse une période de ma vie où je ne cherche pas de relation stable, je comprends que tu partes, c’est mieux pour toi. Mais que je souffre !

H – Je ne t’aime pas, tu n’es pas séduisant, je suis soulagée que tu partes. Va-t’en. Je suis heureuse.

Football

P – Tu t’es bien battu mais tu dois gagner en efficacité.

H – Dans ce match tu as joué super mal, raté toutes tes passes, tes contrôles, fais les mauvais choix.

Amour

P – Tu as un charme inouï. Et d’ailleurs, chez les hommes le physique ne compte pas.

H – Qu’est-ce que tu es moche ! Je fantasme sur le beau voisin d’en face.

Football

P – Nous avons manqué de réussite, il y avait peut-être pénalty, mais c’est le football et il faut féliciter nos adversaires.

H – L’arbitre était un gros nul, nous étions dix fois meilleurs que l’autre équipe de pieds carrés, quel sport de cons.

Amour

P – Quoi qu’il se passe, sache que je t’aime et t’aimerai toujours.

H – Je ne t’ai jamais aimé et attends toi au pire.

Football

P – Je suis heureux dans ce club que j’aime, je veux finir ma carrière ici, avec ces supporters exceptionnels.

H – A la moindre proposition à peine mieux payée, je quitte cette ville de fous.

 

Amour

P – Je resterai avec toi toute ma vie.

H – Pour l’instant, je n’ai trouvé personne d’autre.

Amour

P – Chéri, comme tes mains sont belles !

H – Chéri, tes mains sont moyennes, mais tellement plus belles que le reste de ton corps immonde.

Football

P – Quel bon match tu as fait ! Un peu plus d’application sur tes centres et tu réalisais le match parfait !

H – Tu as été médiocre, mais lorsque tu centrais, il n’y avait alors même plus de mots disponibles pour décrire l’horreur.

Amour

P – Ma chérie, tu ressembles à une adolescente !

H – Ma chérie, qu’est-ce que tu es ridée, tu as déjà un pied dans la tombe.