Incidents de Bastia : pas de stigmatisation !

Les incidents de Bastia lors du match contre Lyon sont un scandale absolu. Cette violence doit disparaître des stades.

Nous avons cherché les moyens de lutter contre les méfaits de ces prétendus supporters.

Pour trouver une solution efficace nous avons décidé de nous en remettre à l’un des plus éminents représentants de notre classe politique, Jean-Luc Mélenchon. Sa sagesse n’était pas pour nous une évidence mais il est aujourd’hui crédité de 18% d’intentions de vote pour les élections présidentielles. Nos concitoyens ne peuvent accorder leur confiance qu’à un personnage clairvoyant et perspicace. Nous avons donc cherché dans ses interventions quelques indications sur la conduite à tenir et nous avons trouvé un conseil intéressant dans cette interview, donnée peu de temps après les attentats de Charlie Hebdo.

Pour une raison obscure la personne qui l’interroge tient à lui faire dire que les responsables de ces assassinats sont des islamistes. Insoumis avant tout, Mélenchon refuse de tomber dans ce piège. Pour lui « Les intégrismes religieux sont tous équivalents ». Faisant preuve d’une hauteur de vue remarquable il porte le même regard sur les intégrismes de toutes les religions, les englobe dans un même jugement.

Faisant confiance au discernement des millions d’électeurs qui soutiennent ce penseur éclairé nous proposons d’adapter cette vision globale au problème des supporters bastiais. Ne stigmatisons pas les Corses, ne jetons pas le discrédit sur les seuls Bastiais, ce sont tous les supporters qui doivent être traités de la même façon.

Nous proposons donc d’appliquer des mesures de contrôle renforcé, ou d’imposer des sanctions, non pas aux seuls Bastiais, mais aux supporters de tous les clubs de Ligue 1. Comme Jean-Luc Mélenchon pour les intégristes, nous refusons de « participer à l’opération qui consiste à trier » entre les supporters. Du reste considérer de manière spécifique les seuls supporters Bastiais reviendrait à les montrer du doigt, à les exclure, alors que l’heure est au vivre ensemble.