Classement des footballeurs les plus surévalués de tous les temps

 

Anthony Martial, acheté par Manchester United pour la coquette somme de 80 millions d’euros (bonus compris) serait surévalué, entend-on un peu partout.

Pourtant Martial est jeune, talentueux, beau et français : Man U investit sur lui, quoi de plus normal ?

D’ailleurs, le nom de Martial n’apparaît pas dans le classement des footballeurs les plus surévalués de tous les temps :

1

Özil* : 50 millions d’euros en 2013, du Réal à Arsenal, pour un joueur lent et déprimant.

Le sosie allemand de Droopy est tellement catastrophique que les supporters d’Arsenal se lamentent en privé (on ne critique pas publiquement Wenger, ce serait un blasphème).

Le sosie d'Özil
Le sosie d’Özil

Le plus gros achat de la carrière d’Arsène, quelques heures avant la fin du mercato 2013, a définitivement démontré en 2 saisons qu’il était complètement nul, tellement nul que personne n’arrive à y croire. Wenger le titularise systématiquement, atteint du syndrome du manager qui ne veut pas reconnaître qu’il a commis une énorme erreur, qu’il s’est fait arnaquer comme un débutant, en achetant un bourrin au prix d’un étalon.

Meilleur passeur au Real, ça ne veut rien dire, puisque n’importe quelle passe ratée à Ronaldo se transforme en passe décisive. Mais 2 ans de nullité aux Emirates (et en coupe du monde), des matchs ridicules, des ballons perdus, des passes en retrait, et seulement 23 passes décisives et 10 buts en 72 matchs, ça veut clairement dire : médiocrité abyssale. Même Pierre Menez, s’il jouait milieu offensif à Arsenal et laissait le ballon lui rebondir dessus, aurait eu de meilleurs résultats.

50 millions pour Özil ? En comparaison, Martial est bon marché.

2

Torres : 58 millions d’euros en janvier 2011, de Liverpool à Chelsea, pour le joueur le moins doué de sa génération (et des suivantes).

Torres était considéré, jusqu’à l’apparition d’Özil, comme le pire joueur de tous les temps. Il faut reconnaître son don exceptionnel : être toujours capable de trouver, en une fraction de seconde, le plus mauvais choix possible. Tirer s’il faut dribbler, dribbler s’il faut tirer, un appel en profondeur si le jeu exige la balle dans les pieds etc.

Torres
Torres dépité

Par la grâce de la baguette magique du destin, il a toujours appartenu à des grandes équipes, souvent remplaçant, et a tout gagné, champion du monde, d’Europe des nations et des clubs, démontrant que le lieu commun « Seuls comptent les titres », comme tous les lieux communs, était une belle sottise.

A Chelsea, les supporters se prenaient la tête dans les mains et pleuraient dès qu’il entrait (on ne siffle pas à Londres). Son cas prouve définitivement que le football est un sport d’équipe, et que, caché dans une bonne équipe, n’importe qui -vous, moi, Torres, François Hollande, Demis Roussos, Guivarc’h- peut être champion du monde, si on lui fournit des crampons et un short.

58 Millions pour Torres ? Martial est l’affaire du siècle.

3

Cavani : 64 millions d’euros en 2013, de Naples au PSG, pour un joueur qui n’arrive pas à contrôler un ballon.

Certes il marque de temps en temps, mais qui ne marquerait pas -à part Torres évidemment, soyons sérieux- en jouant attaquant au PSG ? Cavani est si lent, sa technique est si approximative, qu’on a parfois l’impression de voir jouer Giroud, c’est dire la gravité de la situation.

Cavani pensif
Cavani pensif

4 contrôles réussis en 2 ans : 16 millions par contrôle, c’est beaucoup.

64 millions pour Cavani ? Même pour le Qatar, c’est une escroquerie. L’émir du Qatar a sans doute abusé du whisky. Martial n’est pas cher, lui.

4

George Beretta : 75 mille euros (500 mille francs), de Saint-Etienne à l’OM, en janvier 1976.

Le gaucher George Bereta** est l’attaquant vedette des verts, qualifiés pour les quarts de finale de la coupe d’Europe des clubs champions, lorsqu’il est transféré à l’OM en janvier. Une période inhabituelle, à l’époque, pour un tel transfert (aucune règle ne définissait un « mercato d’hiver », les joueurs étaient de façon tacite transférés à l’intersaison, en été).

Georges Bereta
Georges Bereta

« L’affaire Bereta » fait la une du 20H. La France ne parle que de ça : l’homme clé des verts et de l’équipe de France transféré en cours de saison pour une énorme somme d’argent ? Une honte, le football a perdu tout repère, il est livré aux marchands. Editorialistes indignés, quidams en colère dans les bars-PMU, la France de Giscard s’étouffe de rage face aux puissances de l’argent qui ne respectent rien.

Finalement, ce sera un flop. Bereta a déjà 30 ans, le virevoltant ailier gauche ne laissera pas une grande trace à l’OM et ne manquera pas aux verts, qui entreront sans lui dans la légende, le 12 mai 1976 à Glasgow, en perdant 1 à 0 en finale contre le Bayern. Maudits poteaux carrés.

75 mille euros pour Bereta ? Beaucoup trop cher. A 80 millions, Martial, lui, reste une bonne affaire.

5

Julia Roberts dans Pretty woman : 60 millions de dollars en 1990, du trottoir à une suite du Beverly Hills hôtel.

On s’éloigne un peu du foot, mais le principe est le même. Julia est une pauvre fille qui tapine sur Hollywood Boulevard, mais cet imbécile de Richard Gere -comme Wenger avec Özil- lui donne sa carte bleue et l’incite à dépenser des fortunes dans les magasins de luxe de Beverly Hills. Il va même jusqu’à se laisser influencer par les arguments larmoyants et néo-communistes de Julia : il renonce à dépecer une entreprise et à licencier tout le monde, alors que c’est son métier ! Manque à gagner : environ 60 millions de dollars, l’ordre de grandeur d’un Ozil ou d’un Torres.

Julia, dans le peignoir de la suite de Richard Gere
Julia, dans le peignoir de la suite de Richard Gere

Tout ça pour coucher avec une pute à 100 dollars, même pas belle -sa bouche est trop grande, ses narines trop écartées-, même pas blonde, et qui refuserait -selon la rumeur- certaines pratiques sexuelles pourtant comprises dans le forfait, en général.

60 millions de dollars pour Julia Roberts ? Gere a fumé la moquette. Martial, lui, est donné.

*Petite consolation pour Özil, il est le seul footballeur du « Classement des plus grandes catastrophes de l’histoire humaine », apparaissant en 3ème position de ce classement, juste après le Tsunami de 2004 et la candidature d’Alain Madelin à la présidentielle de 2002

** Le pied gauche magique de Bereta, but sur coup franc lors de France-Roumanie au Parc des Princes en 1974

6 commentaires

  1. J’y connaît rien en foot mais là, c’est vraiment un article de merde. On sent bien que tout est fait pour foutre la merde (encore une fois), N’importe qui pourrait « vomir » comme vous le faites sur ce sujet. Vous avez faits des études, montrez-le…

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    1. En tant que fan absolu d’Arsenal et de football en général, je vous remercie de vos articles si second degré voire plus d’ailleurs, qui me font tant rire. Les internautes n’arrivant pas à percevoir ce trait d’humour m’ amusent également beaucoup (cf. Mr Glanglan). Sur la question Ozil, j’avoue être bien perplexe, j’adore ce joueur, probablement dû à cette espèce de flemme dans sa façon de jouer mais en même temps je comprends tous les défauts que l’on peut lui attribuer. Le running gag sur le prix de son transfert est merveilleux, et je suis persuadé que les critiques perpétuelles à son égard cachent, peut être, le fait que vous adoriez ce joueur tout simplement.

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