Nasri – Journalistes : l’escalade de la violence doit cesser

Le climat actuel de violence entre la presse et Samir Nasri est très lourd.

Que s’est-il passé ?

Résumons, pour nos nombreux lecteurs qui ne sont pas des spécialistes du football (les autres pourront passer directement au paragraphe suivant). La presse, notamment l’Equipe, a critiqué les performances de Nasri lors des matchs de préparation à l’Euro. Vexé, celui-ci a répliqué d’un « chut », « ferme ta gueule », adressé à aux journalistes, et plus particulièrement à l’Equipe, après son but dans le premier match de l’Euro contre l’Angleterre. Les critiques ont alors redoublé ; certains journalistes reprochant à Nasri de ralentir le jeu, d’avoir la grosse tête, d’autres, ou les mêmes, demandant des sanctions pour son « ferme ta gueule », beaucoup réclamant qu’il reste sur le banc. Finalement, dans le quart contre l’Espagne, Blanc ne le titularisait pas, mais le laissait entrer après l’heure de jeu. A la fin du match, Samir a répondu à un journaliste qui souhaitait l’interroger « vous les journalistes ne dites que des conneries », le journaliste lui aurait alors dit « casse-toi », ce à quoi il aurait répondu « fils de pute ». Depuis, il est plus que jamais critiqué par les journalistes. Beaucoup réclament qu’il ne porte plus le maillot de l’équipe de France. La fédération française réfléchirait à des sanctions.

Qui est responsable ?

Bien entendu, chaque camp accuse l’autre d’être le responsable en ayant déclenché les hostilités.

Nous n’avons pas caché ici une forte sympathie pour Samir Nasri, dont nous apprécions le beau jeu et le sourire éclatant. Nous essaierons toutefois d’être objectifs.

Revenons au dernier incident du match Espagne-France. Nasri accuse les journalistes « d’écrire de la merde ». Il s’agit d’une généralisation abusive, certes. Mais il exerce également son libre droit à la critique. Le « casse-toi » du journaliste, en revanche, est clairement une insulte, à laquelle il est difficile de ne pas répondre, comme le montre la jurisprudence Zidane-Materazzi. Puis Nasri prononce les mots « fils de pute ».

Or prétendre, comme on le fait souvent, que cette expression est une insulte, c’est aller un peu vite en besogne. De quel droit, en effet, stigmatise-t-on encore les prostituées au 21ème siècle ? Déjà Zola, dans son roman Nana, avait démontré qu’une prostituée est d’abord une femme, avec des sentiments, un cœur, et souvent du talent. La sublime Véronique Genest avait d’ailleurs interprété Nana dans un téléfilm, en 1981, alors que Michel Platini se préparait à nous qualifier pour la coupe du monde en Espagne, en éliminant les hollandais, vice-champions du monde, d’un coup franc magique. Quelle époque de rêve, Michel Platini, la classe personnifiée, et Véronique Genest, le charme et l’espièglerie, nue dans Lui.

Au passage, je reconnais que certaines lectrices m’ont signalé qu’elles appréciaient ce blog, mais ne le trouvaient pas assez « féminin ». Permettez-moi, chères lectrices, de ne pas être d’accord avec vous. C’est stigmatiser les femmes que de les imaginer uniquement obsédées par les sacs et les chaussures, et incapables de s’intéresser au football. Pense-t-on sincèrement que toutes les femmes mangent du quinoa sur le pouce, avant d’aller à l’Opéra assister à un ballet, dans lequel des gens très maigres s’attrapent les pieds en l’air, ou écartent les jambes en sautant ? Alors qu’elles pourraient assister avec leurs fils à PSG-OM, et regarder chacune des 62 fautes trois fois au ralenti sur grand écran, en buvant une bière ? J’ai bien trop de respect pour les femmes pour l’envisager.

Une danseuse intime à la presse de se taire.

Une escalade de la violence avec des précédents historiques inquiétants.

Les femmes s’intéressent à l’affaire Nasri. Car elles détestent la violence. Cette affaire ressemble à s’y méprendre à une escalade de la violence. Chacun des protagonistes, d’un côté Samir Nasri, de l’autre, les journalistes, est engagé dans cette escalade qu’il ne contrôle plus.

Les précédents historiques, malheureusement, sont nombreux. En décembre 1941, les japonais attaquaient les Etats-Unis à Pearl Harbor. Les américains, vexés, répliquaient en envoyant des marines s’emparer d’îles sans intérêt dans le Pacifique. Les japonais répondaient en se battant comme des chiffonniers, sans jamais se rendre, mourant jusqu’au dernier. Devant l’accentuation de l’effort de guerre américain, les japonais, passablement énervés, jetaient des avions kamikazes sur les porte-avions américains. Et finalement, Washington sortait le carton rouge, Enola Gay, Hiroshima, Nagasaki.

Une terrible escalade de la violence qui ressemble à s’y méprendre à l’affaire Nasri.

Ce qui est affreux, c’est que tout cela était absolument évitable : les américains et les japonais s’entendent très bien, le sushi est prisé à New York, et les considérations stratégiques sur « le contrôle du Pacifique » sont ridicules pour quiconque a déjà vu le Pacifique. Franchement, l’étendue d’eau est suffisamment grande pour que deux personnes situés de chaque côté ne se gênent absolument pas.

Dans l’affaire Nasri, l’escalade est déjà allée très loin. Chaque camp a perdu ses nerfs et en fait une histoire d’honneur. Nasri reproche à la presse de faire de la peine à ses amis et à sa famille. La presse réclame des sanctions, et dit que Nasri aurait du « répondre sur le terrain ». (Entre nous, ce dernier argument est de mauvaise foi : on imagine les critiques si Nasri avait donné une conférence de presse sur le terrain en plein milieu du match Espagne-France.)

Soutenons la paix

Alors Panthéon Foot dit STOP. Assez de violence. Sortons de ce cycle infernal. Il faut d’urgence un cessez le feu. Au moins temporaire. Ensuite, il faudra prendre des initiatives d’apaisement, pour aller vers une paix durable.

Si vous connaissez un journaliste, parlez-lui. Essayez de le raisonner. Dites-lui qu’il faut maintenant arrêter les hostilités. Si vous connaissez Samir Nasri, faites de même. Il ne faut pas ajouter la guerre à la guerre.

Et puisque le football est un langage universel de paix, pourquoi ne pas organiser un match entre Nasri et ses proches d’un côté, et le Variété Club de France (le club des journalistes), de l’autre, avec Jean-Michel Larqué et Pascal Praud ?

Dans un premier temps, essayons de revenir à la situation chère à Raymond Aron « paix impossible, guerre improbable », pour atteindre finalement une situation « peace and love », à la John Lennon et Yoko Ono.

Disons-le ouvertement : le modèle doit être celui de la réconciliation entre la France et l’Allemagne, et non celui de la paix froide entre l’Egypte et Israël.

A terme, on peut imaginer Nasri invité à la soirée de fin d’année de l’Equipe, ou, pourquoi pas, soyons ambitieux, une fille de Nasri épousant un journaliste de l’AFP.

Sortons du conflit, car le conflit nous éloigne des vrais sujets.

Le vrai sujet, c’est que nous avons la nostalgie de l’équipe de France.

La nostalgie de Rocheteau, Trésor, Giresse et Platini en 1982. Et des buts de Rocheteau contre l’Irlande du Nord.

 

La nostalgie du plat du pied de Laurent Blanc.

L’équipe de France actuelle nous donne la nostalgie des équipes de France d’hier. C’est la plus belle chose qu’elle nous apporte.

Alors ne la critiquons pas trop, puisqu’elle éclaire merveilleusement notre passé. C’est déjà beaucoup.

27 commentaires

    1. Chère Camille, enfin une lectrice qui nous fait un beau compliment qui nous va droit au coeur. Vous avez compris l’essence même de ce blog. Merci beaucoup, vraiment, c’est rare de voir une critique positive aussi poussée en aussi peu de mots. A très bientôt.

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      1. Au risque de vous décevoir, je ne suis ni une lectrice ni un lecteur, j’ai simplement mauvais genre.

        J’ai juste commis quelques commentaires pour le Rue89FC à l’époque d’une coupe du monde de football de sinistre mémoire en Afrique du Sud. Mais il paraît que depuis Laurent Blanc a fait une grande lessive et que tout va mieux.

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  1. Encore un magnifique texte, dont je partage tous les points de vue, sauf deux :
    1) j’étais trop jeune pour voir Môssieur Platini, ayant reçu une éducation très stricte je n’ai pas regardé le foot à la TV avant mes 16 ans, le 26 mai 1993
    2) Il me semble que Laurent Blanc la frappe du coup du pied. Mais bon, ce n’est que mon avis, et il doit être subjectif, j’imagine.

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    1. Cher Oliyaz, merci pour votre commentaire. Quel dommage que vous soyez si jeune. Voir Platini était un bonheur absolu, tout comme voir Yannick Noah gagner en 1983 à Roland Garros. Quant au plat du pied, vous avez raison, c’était le coup de pied de Blanc, et le plat de la tête de Trézéguet sur la passe décisive. Pardon pour cette erreur. Pour m’excuser, je vous envoie mon exemplaire du Lui de 1981 avec Véronique Genest. A vous lire sur le site.

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  2. Malheureusement la presse fait tout pour le démolir car elle pense détenir le monopole de la VERITE et de l’information!C’est une honte ,c’est de la lacheté tout court,la presse devient ridicule car au lieu de s’attaquer aux vrais maux quotidiens des francais elle s’attaque à des choses futiles.Elle veut à tout prix « casser » un joueur dont le seul défaut est d’avoir invoqué son droit à la légitime défense!Carton rouge pour cette presse hargneuse et arrogante et halte à la « chasse aux sorcieres » ;Le journal « l’équipe  » s »est discrédité,à jamais,je ne l’acherai plus et mes amis et ma famille non plus!

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  3. C’est l’ensemble de la rédaction du journal Dansorama, l’hebdomadaire de la danse, qui s’exprime à travers ce commentaire.

    Nous notons que la danseuse qui illustre cet article porte son doigt à la bouche, de la même manière que Nasri. Il l’a fait après son but, elle c’est au sommet d’un geste parfaitement réussi. Le parallèle est net, il n’est évidemment pas innocent. Devons nous comprendre qu’elle intime aux journalistes présents de se taire ? Peut-être même sur une vidéo pourrait-on lire quelques mots déplaisants sur ses lèvres ?

    Tout cela est parfaitement choquant, ce comportement est indigne d’une danseuse de haut niveau. Nous exigeons des sanctions de la part de la Fédération Française de Danse, et qu’il soit désormais interdit à cette malotrue de porter le tutu de l’équipe de France.

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  4. Cher Benlosam,
    Comme nombre de vos lecteurs assidus, je souscris totalement a votre message de paix et au role moteur que le foot combine a un suivi regulier des chroniques de Pantheon FC peuvent y jouer.
    Je me permets de suggerer, pour contribuer a desamorcer la derive actuelle entre nos elites journalistiques et les joueurs qui ont la lourde responsabilite de representer l’equipe de France, qu’il soit imperatif pour jouer en equipe de France de non seulement, participer aux matchs que vous avez mis en avant les opposant au Variete Club de France (a titre de match de pre selection par exemple) mais que les joueurs retenus au terme de cette partie soient tenus de remettre a Laurent Blanc et bien entendu aux chroniqueurs de Pantheon FC, leurs propres notes d’avant match. Ainsi, les joueurs devraient mieux apprecies la difficulte de travail du journaliste. Nul doute qu’ils auront a coeur de s’attribuer des bonnes notes et bien sur par la suite d’evoluer sur le terrain conformement a la note qu’ils se seront attribues.
    Cette approche aurait le double avantage de metttre un terme a ce pugilat sterile entre joueurs et journalistes et egalement a grandement faciliter le travail du selectionneur puisqu’il n’aurait plus qu’a aligner les joueurs s’etant attribues une note elevee. Enfin, pour Pantheon FC, ca serait une saine emulation, puisque vous n’auriez plus le monopole et l’exclusivite mondiale des notes d’avant match.
    Je serai tente de conclure qu’ainsi tout irait pour le mieux dans le meilleur dans le meilleur des mondes mais j’ai l’impression d’avoir peut etre deja lu ca quelque part (si c’etait dans un numero de Lui dont Pantheon FC aurait la connaissance ou l’exemplaire, je serai preneur a moins que ce soit un texte des rita mitsouko….).

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    1. M. Andy Caroll. A notre morning meeting hier soir (à Panthéon Foot, nous avons déplacé le morning meeting le soir, car le matin personne ne venait), il n’y avait qu’un ordre de jour, vos propositions, que nous appelons « l’agenda Caroll 2014 ». Malheureusement, et malgré mon soutien, elles ont été rejetés à une courte majorité, pour, il faut bien le dire, des raisons politiciennes liées à la machine à café. C’est regrettable. J’ai obtenu toutefois un poster des Rita Mitsouko à côté de celui de Platini. C’est déjà ça. Merci pour cela. A vous lire de nouveau.

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    1. M. LOL, malgré tout le respect que nous vous devons, il nous faut rectifier vos propos. Les vrais mecs vraiment malins font du cheval ou de la danse : ils se retrouvent seuls avec 32 filles.

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  5. Mon cher bensolam

    Merci du régal de te lire et maintenant d avoir une qualité de recherche iconographique qui me fait remonter des souvenirs de jeunesse et de fougue.
    Ce numéro spécial Nana véronique Genest est pour moi comme une bouffée de madeleine.

    J avais 20 ans et véronique Genest eEtait la femme iconique comme Irène Adler est la Femme de mon imaginaire,
    mon bonheur aurait été de la séduire, de la photographier sous tous les angles, puis de la savourer.
    Un soir au bain douches (le night club) vers 4 heures du matin je vois véronique Genest seule un peu pensive j étais la et je n ai pas osé l aborder
    Quelle manque d à propos .

    Moralité
    On passe à côté de moments qui peuvent être inoubliable
    Ils n arrivent souvent qu une fois
    Une veste bien ajustée reste un bon souvenir
    J adore la bouche lippue de Gv

    merci de m avoir sorti ce numéro

    L de NYc

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    1. Quelle chance vous avez eu cher Laurent d’approcher la sublime Véronique en 1980. Quelle dommage que votre timidité vous ait empêché de vous prendre une veste. Si Véronique Genest nous lit, peut-elle contacter la rédaction de Panthéon Foot? Nous lui donnerons vos coordonnées cher Laurent. A très bientôt.

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  6. Cher Benlosam,
    Je vous trouve quand même sévère avec notre meneur de jeu ultra talentueux. Je pense que les journalistes devraient tout d’abord s’excuser pour leur comportement et leurs critiques injustifiées.
    Il faut quand même reconnaitre que sans Samir Nasri nous aurions perdu contre l’Angleterre mais surtout regardons ce que l’EDF a fait à la coupe du monde 2010 sans Samir Nasri…
    Quand je vois que Zinedine Zidane a quasiment été pardonné pour son geste en finale de coupe du monde alors que Samir Nasri a quand même beaucoup plus prouvé tant en sélection qu’en club, je trouve que les journalistes sont vraiment injustes avec notre minot national.
    Bien à vous Sofooti

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  7. Joyeux anniversaire Samir! (eh oui, Nasri fête ses 25 ans aujourd’hui!)… Du haut des mes 42 ans et 363 jours (moi c’est le 28 juin, à bon entendeur…) je ne peux que vous aviser de prendre tout cela avec une pincée de sel!!

    Cantona (que l’amour) n’avait-il pas dit au sujet de ces mêmes journalistes: « When the seagulls follow the trawler, it is because they think sardines will be thrown into the sea »??

    PS: il avait rajouté « t’a pigé? », mais ca n’avait pas été relaté par la presse de l’époque car personne n’avait compris et on pensait qu’il faisait référence à une campagne de publicité pour une marque du thé glacé)

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    1. Marco, vous ne faites pas du tout vos 43 ans. Le climat suisse conserve, semble-t-il. L’absence de mouettes est peut-être bénéfique. Merci pour Cantona. Vous avez raison, c’est l’anniversaire de Samir. Happy birthday Samir, happy birthday Marco. Que l’an fini, nous soyons tous réunis à Clairefontaine.

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    1. Chère Fébronie, évidemment non, ce serait anti-sportif, et complètement contraire à notre code de déontologie. La fonction déontologie est très développée chez Panthéon FC, nous avons d’ailleurs un service de trente personnes qui s’en occupe. Soyez totalement rassurée, donc. Bien à vous. Au plaisir de vous lire à nouveau.

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  8. Cher Pantheon Foot,
    J’apprécie fortement votre appel à la paix ainsi que votre analyse très fine du conflit, qui semblait en effet être très évitable. Il pourrait en effet s’agir d’un simple malentendu. L’attitude initiale des journalistes de l’Equipe peuvent sans doute s’expliquer par superstition : étant avant tout des supporters de l’Equipe de France et l’expérience ayant montré à de multiples reprises qu’une cabale médiatique injustifiée était en général suivi d’une bonne performance des joueurs, les journalistes auraient donc sacrifié leurs bonnes relations avec les joueurs pour augmenter les chances de l’Equipe de France. Du coté des joueurs, il est également possible que le geste en question (le doigt sur la bouche) n’ait pas été adressé aux journalistes : ce geste est d’une part une forme courante de célébration de but et, d’autre part, il est tout à fait possible que Samir Nasri ait juste voulu copier la posture de LiIian Thuram en 1998, qui avait à l’époque également mis un doigt sur la bouche (sans que cela ne dégénère en un conflit larvé avec la presse).
    Il serait donc très dommageable pour l’Equipe de France de se priver du talent d’un tel joueur pour un simple malentendu. Cela ne serait toutefois pas la première fois que cela arriverait : lors de la coupe du monde 1966, j’ai en effet été viré de la sélection sur un malentendu similaire. L’entraineur d’alors, Henri Guérin (qui n’était pas le père de Vincent), exigeant que je coupe ma crinière flamboyante – ce que je refusa de tout mon coeur. Je me suis plus tard rendu compte qu’il s’agissait d’un simple malentendu culturel : les cheveux longs étaient alors à la mode outre-Rhin et donc également en Alsace, ce que ne pouvait pas savoir Mr Guérin, originaire de la Bretagne profonde et donc aucunement au fait des dernières tendances de mode dans l’est de notre pays…
    Bien à vous,
    L’Ange de la Meinau

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    1. Tout d’abord félicitations pour le titre de champion de France de Strasbourg en 1979. Un football vilain, mais efficace. Ensuite, bravo, vous avez raison! Nasri n’a fait que rendre hommage à Lilian Thuram! C’est un clin d’oeil à l’histoire héroïque de l’équipe de France (la danseuse également d’ailleurs)! Merci Gilbert.

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      1. Cher Bensolam,
        Votre commentaire sur la qualité du jeu de mon équipe en 1979 me déçoit profondément. Il semble que vous ayez succombé à la campagne de propagande organisée par les journalistes français (de l’intérieur), qui se sont arrêtés à la simple présence du joueur Raymond Domenech pour réécrire l’histoire et qualifier mon équipe de « vilaine mais efficace ». Ces personnes font en effet abstraction de la présence de joueurs magiques (comme Raymong Piasecki), de jeunes pousses pleines de morale (comme Jacques Glassmann) ou encore de cadres expérimentés (comme Arsène Wenger – bon il est vrai que je ne l’ai fait jouer qu’en réserve). Nous avions également essayé de faire signer Johan Neeskens, ce qui prouve bien notre volonté de développer du beau jeu. Cette propagande est d’autant plus injuste que personne ne qualifie les Equipes de France de 1984 et 200 de « vilaines mais efficaces » même si elles comprenaient des éléments tels que Yvon Le Roux ou Franck Leboeuf.
        Ou alors, votre commentaire déplacé s’explique par une jalousie de supporter stéphanois…

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    2. Lieber Gilbert,

      ich bin sehr erstaunt, dass du Zeit verlierst um mit diesen scheiss-Franzosen über unwichtige Sachen zu quatschen!
      übrigens in 1966 hast du wunderschöne Haren gehabt und du hast das mächtige Trikot vom VFB getragen… ich war neidisch auf deine Coupe!

      dein Lieber Franz

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      1. M. Beckenbauer, je ne comprends pas l’allemand. Pour nos lecteurs, voici la traduction de Google ci-dessous, ça ne veut rien dire, donc si vous pouviez nous éclairer, ce serait sympa. (Ah oui, et ne le prenez pas mal, mais vous ne méritiez pas la coupe du monde 1974) :
        Cher Gilbert,

        Je suis étonné que vous perdez du temps à parler avec ces Français de merde, soit environ choses hors de propos!
        Par ailleurs, en 1966 vous aviez Haren merveilleux et que vous avez porté le maillot de l’VFB puissante … J’étais jaloux de votre coupé!

        votre cher Franz

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      2. Cher Mossieu Benlosam

        che comprends fotre dézarroi, google ne marche pas afec des ordinateurs peu performants (fous trafaillez toujours sur fotre ordinateur « Bull »?? – gross malheur!)…

        Fous qui connaissez si pien l’histoire du Fussball, Che pense que fous ne poufez que admettre que la Grande Allemagne a amplement mérité ses succès de 1954,1974,1990 et 2014 (par antitzipatzion) ainsi que les coupes d’Europe de 1972, 1980, 1996…

        En ce qui concerne mein Freund Gilbert, mes propos étaient les suivants (traduit avec l’aide de la Technologie de pointe Siemens-Nixdorf):

        « Mon cher Gilbert,
        Je suis étonné que vous perdiez du temps à parler avec de choses dénuées de sens!
        En 1966 vous aviez une merveilleuse crinière qui flottait au vent au-dessus de votre maillot du puissant VFB Stuttgart … J’étais jaloux de votre coupe de cheveux! »

        bien à fous!
        Kaizer Franz

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  9. C’est ca le web2.0?
    C’est extra.
    C’est un vrai bonheur de vous lire Kaizer. Surtout en Allemand.

    Nasri est le meilleur joueur de l’equipe de France. Il faut lui donner les cles de l’equipe et esperer qu’ils ne les perde pas. C’est ce que Laurent Blanc n’a pas fait. Peu aide, il est vrai, par le joueur lui meme.

    Quant a la presse…
    Cantona aussi a ete critique par la presse. Pareil pour djorkaef et meme platini. Jusqu ‘a l’annee derniere, les memes journalistes nous expliquaient aussi que christiano ronaldo etait perso. Et qu’il n’avait pas d’influence sur le jeu de son equipe.
    Et aujourd’hui, alors qu’il devrait critiquer sa monstrueuse coupe de cheveux, il lui tresse des lauriers.

    Y a t il un site des amoureux de veronique?

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